Jeudi 27 novembre 2025

TORTURE : Un chat retrouvé dans une chambre à gaz artisanale

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chat
Le samedi 15 novembre, aux alentours de 20h30, un événement grave a été signalé sur la commune de Furiani. Une bénévole autorisée à s’occuper des chats vivant près du dépôt communal se rend sur place pour effectuer sa tournée habituelle. Elle a l’habitude de nourrir onze chats identifiés et tolérés par la municipalité.

À son arrivée, elle perçoit un miaulement inhabituel : un son étouffé, irrégulier, qui évoque une détresse aiguë. Son témoignage indique qu’elle a immédiatement compris qu’un animal souffrait, mais qu’il était impossible de localiser l’origine des cris dans l’obscurité.

Pendant près d’un quart d’heure, elle inspecte l’ensemble du site, jusqu’à remarquer une glacière fermée et renforcée par du ruban adhésif. L’objet est posé à l’écart, dans une zone où l’on ne dépose habituellement rien. C’est en s’en approchant qu’elle identifie clairement la provenance des miaulements.

En ouvrant la glacière, elle découvre un chat enfermé, secoué, pataugeant dans ses propres urines. Le comportement de l’animal laisse supposer qu’il était coincé depuis un certain temps.
Mais un détail, particulièrement grave, attire immédiatement son attention :
un tuyau relie la glacière à une bouteille de gaz, laquelle est ouverte.

Ce dispositif rudimentaire laisse penser à une volonté manifeste d’asphyxier l’animal.

La témoin contacte les forces de l’ordre, qui arrivent rapidement sur place. Les policiers confirment plusieurs éléments matériels :

  • la bouteille de gaz était bien ouverte,
  • le tuyau était solidement attaché à la glacière,
  • l’ensemble constituait un danger non seulement pour l’animal, mais également pour toute personne passant à proximité.

Une fuite de gaz dans cet environnement aurait pu provoquer un incident plus grave, incluant un risque d’explosion.

Après les premières constatations, le chat est transporté en urgence dans la clinique vétérinaire de garde. L’animal était vivant, mais dans un état d’extrême stress physiologique, il est décédé quelques jours après des suites de l'évènement.

Un élément supplémentaire est venu renforcer la gravité de cette affaire : selon un certificat médical daté du 21 novembre 2025, la personne ayant découvert la glacière a vu son état de santé mentale « impacté par l’événement », nécessitant une adaptation thérapeutique. Le choc émotionnel provoqué par la scène du 14 novembre 2025 démontre que cet acte ne touche pas seulement un animal, mais aussi directement les citoyens qui, en tentant simplement de protéger la vie autour d’eux, se retrouvent confrontés à une violence qui dépasse l’entendement.

À ce jour, une plainte a été déposée par l’association Global Earth Keeper, qui s’est constituée partie civile afin que toute la lumière soit faite sur cet acte et que les responsabilités soient établies. L’affaire est désormais entre les mains de la justice, qui devra déterminer les circonstances exactes et identifier l’auteur de ce geste d’une extrême gravité.

 

En Corse, la relation à l’animal est forte. Chacun le sait : ici, la solidarité ne se limite pas aux humains.

Ce fait doit alerter chaque citoyen.
Il ne s’agit pas seulement de défendre un chat.
Il s’agit d’une atteinte à la vie animale, certes — mais réalisée avec un mode opératoire qui aurait pu toucher n’importe qui.

L’enquête suit son cours, les preuves sont entre les mains des autorités, et la justice devra établir les responsabilités.

 

https://www.mesopinions.com/petition/animaux/loi-proteger-te-actes-cruaute-animaux/272158