Cigarettes électroniques : interdiction des puffs
Cette mesure, qui fait suite à une prise de conscience croissante des risques sanitaires et environnementaux, a été largement soutenue au sein de l'Assemblée nationale.
Une décision soutenue par tous les bords politiques
La proposition de loi a reçu l'adhésion de 166 députés de différents groupes politiques, reflétant un consensus large sur la nécessité de protéger les jeunes et l'environnement. Pour Francesca Pasquini, l'une des signataires du texte, l'unité autour de cette législation est essentielle pour « lutter contre l'usage de ces produits par les jeunes générations ».
Des risques sanitaires et environnementaux préoccupants
Les "puffs", qui contiennent de la nicotine, un produit hautement addictif, sont souvent vendues sous forme de petits dispositifs jetables, facilement accessibles aux jeunes. De plus, ces produits représentent une menace environnementale majeure, car ils sont principalement constitués de plastique et de batteries, qui contribuent à la pollution.
Michel Lauzzana, co-rapporteur du texte, a insisté sur le fait que "l'industrie du tabac redouble d'ingéniosité pour attirer les plus jeunes", soulignant l'importance de cette interdiction pour protéger la santé publique.
Le processus législatif à suivre
Après avoir été adoptée par l'Assemblée nationale, la proposition de loi devra encore être examinée par le Sénat, prévu pour le 12 février 2025. Si cette législation est validée, la France deviendra le deuxième pays de l'Union européenne, après la Belgique, à interdire ces produits.
Cette législation s'inscrit dans une stratégie plus large de lutte contre le tabagisme, avec pour objectif de réduire les taux de consommation de nicotine et de protéger les plus jeunes des risques associés à cette addiction.