Mars Bleu : un mois dédié à la sensibilisation au cancer colorectal.

Le témoignage de Pascal
Pour Pascal, 74 ans, tout a commencé par des douleurs abdominales qu’il pensait anodines. Il a appris, il y a trois mois, qu’il était atteint d’un cancer colorectal. « Je l'avais depuis longtemps. Je n'ai eu que quelques douleurs au ventre », confie-t-il. Son message est clair : « Il faut se faire dépister ! »
Le cancer colorectal : encore un sujet tabou
Les symptômes tels que des antécédents familiaux, des douleurs abdominales inhabituelles ou la présence de sang dans les selles doivent alerter. Mais parfois, les signes sont absents ou très discrets, ce qui retarde le diagnostic. C’est souvent ce qui arrive à des patients comme Pascal, qui suivent aujourd’hui un traitement de chimiothérapie. Pour détecter la maladie, le dépistage est la clé : un test de selles à réaliser régulièrement. Cependant, ce geste n’est pas encore systématique en France. Le Dr Laure Pauliac, chirurgien digestif, souligne qu’il est important de communiquer davantage sur les risques, afin de convaincre les gens de se faire dépister avant qu’il ne soit trop tard. « Beaucoup de personnes trouvent ça dégoûtant ou ont peur des résultats. Mais la peur n’empêche pas le danger. Plus on détecte tôt, plus les chances de guérison sont élevées. »
Le dépistage : un geste essentiel
Le dépistage du cancer colorectal est recommandé tous les deux ans, à partir de 50 ans. Les personnes âgées de 60 à 75 ans reçoivent automatiquement un test. Au-delà de 75 ans, le médecin traitant peut le proposer également. Le Dr Pauliac insiste : « Il ne faut pas avoir peur du test. Faire ce dépistage est un geste simple et important pour votre santé. »
Un diagnostic précoce augmente les chances de guérison
Le mois de Mars Bleu est l’occasion de sensibiliser le public et de promouvoir les actions de dépistage. Selon l’Agence régionale de santé, lorsqu’un cancer colorectal est détecté à un stade précoce, la guérison est possible dans 9 cas sur 10. Cependant, si la maladie est plus avancée, les choses deviennent plus complexes. « Lorsqu’un polype saigne, il peut être retiré lors