Mardi 11 août 2020

COVID 19 : Extensions des aides de l'Etat pour le tourisme

Malgré la poursuite de la relance économique en juillet, les chiffres restent en deçà de la normale. Bruno Le Maire, ministre de l’économie a répondu à l’appel de nombreuses professions qui se sentaient oubliés du coronavirus en étendant l’aide de l’Etat à de nouveaux domaines.

De passage à Lourdes, accompagné du secrétaire d’Etat en charge du tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, Bruno Le Maire a pu voir l’étendue des dégâts dans cette ville qui vit du tourisme et des pèlerinages. La cité est quasiment à l’arrêt et aucun miracle faisant revenir les pèlerins n’est attendu dans les prochaines semaines. A Lourdes, l’activité a diminué d’environ 70% cette saison. Le ministre a donc annoncé que l’Etat allait étendre les aides : « Nous allons élargir les bénéfices des dispositifs prévus pour le tourisme à un certain nombre de secteurs, je pense en particulier aux magasins de souvenirs et de piété. »

Les boutiques des galeries marchandes, les boutiques des aéroports, les traducteurs-interprètes, les métiers d’art, les services auxiliaires de transport par eau, les paris sportifs qui souffrent aussi fortement des baisses d’activité sont également concernés par ces aides.

La Corse propose un plan de relance

La Corse, qui est la région qui a le plus souffert de la crise sanitaire et qui réalise une grande part de son activité lors de la saison touristique est sous asphyxie. La Chambre de commerce et d’industrie de Corse a donc proposé au gouvernement un plan de relance à hauteur de 2,5 milliards d’euros. Ce plan se découpe en deux parties, une première pour sauver la saison touristique et une deuxième pour restructurer l’île avec un soutien à l’innovation et le développement de filières touristiques durables.

Pour la CCI, 6 000 emplois sont menacés dont 3 000 dans les prochains mois, principalement dans le tourisme. Pour Jean Dominici, président de la CCI de Corse : « l'économie de la Corse ne pourra se passer ni du soutien spécifique qu'elle mérite, ni de cette réforme qu'elle ambitionne. »