Samedi 29 avril 2023

Didier Bicchieray : Ce Ladies Open Calvi - Eaux de Zilia est une belle vitrine pour la ville

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LADIES
Adjoint au maire de la ville de Calvi, délégué au sport, à l'issue de la remise du trophée à la paire de double anglaise et à la veille de la finale du simple, l'élu dresse un premier bilan de ce 4e Open Ladies Calvi – Eaux de Zilia.

« Pour cette 4e édition, les organisateurs ont tout fait pour que ce soit une réussite, et c'est le cas. On est à la veille de la grande finale et on vient d'assister au double qui a été de belle facture et avec du monde dans les tribunes, même si on aimerait qu'il y en ait plus ».

Justement, n'y a t-il pas quelque chose à faire pour améliorer ?

Tout à fait, je suis entièrement d'accord avec vous. Je vais voir avec mon responsable des sports et avec le Directeur du tournoi, Jean Gour, ce que l'on pourrait faire. Avec le maire Ange Santini, nous en avons discuté. Le succès passe par une communication plus intense. Pourquoi pas aussi voir créer une animation en ville avec la mise en place à l'amphithéâtre ou ailleurs d'un court de tennis où les joueuses pourraient promouvoir leur sport sous forme d'animations, pour faire savoir notamment que tous peuvent venir assister gratuitement à ces rencontres.

La ville de Calvi aide l'organisation ?

Tout à fait. Avec Monsieur le Maire, nous faisons en sorte que les organisateurs trouvent l'accueil qu'ils méritent. Avec nos services techniques et à travers une subvention, nous faisons les efforts nécessaires. Cette année par exemple, nous avons refait une grande partie des grillages. De plus, comme vous le savez, ces installations municipales de Calvi, servent également au Tennis Club de Calvi qui compte plus de 300 licenciés.

Cet Open c'est le travail de toute une équipe ?

Jean Gour, directeur du tournoi et Françoise Ciavaldini, présidente du Tennis Club de Calvi, qui sont nos amis, accomplissent un travail remarquable avec leurs équipes et tous ces bénévoles qu'il faut vraiment féliciter. Sans eux, rien ne serait possible.

Le Ladies Open est passé de 25000$ à 40 000$ ?

Les organisateurs ont eu l'opportunité de cette montée en gamme et ils ont su la saisir. C'était un pari audacieux, mais ils ont osé, et aujourd'hui, tout montre qu'ils sont dans le vrai. On ne peux que les en féliciter. Vous savez et je le répète, le Tennis Club de Calvi présidé par Françoise Ciavaldini, que je salue et remercie pour tous les efforts qu'elle consent, c'est un club de 300 licenciés, c'est aussi les championnats de Corse qui auront lieu cette année du 25 au 29 mai et bien d'autres compétitions. Le tout fait que Calvi récolte le fruit de son travail.

Ce Ladies Open génère de l'économie pour la ville ?

C'est une évidence. Au tout début, avec Jean Gour et Monsieur le Maire Ange Santini, on se disait qu'il y aurait peu de retombées et c'était le cas. Aujourd'hui, la donne a changé. On a vu tout au long de la semaine et à un jour de la grande finale, qu'il y avait chaque jour au minimum 200 à 300 personnes et ce n'est pas rien. Les filles qui disposent d'un hébergement ne viennent jamais seules. Il y a les coachs, la famille et eux paient. De plus, l'hébergement gratuit étant sur la base de deux joueuses par chambre, certaines préfèrent leur confort et prendre une chambre payante. De plus, il y a du monde dans les établissements de la ville. Les retombées économiques sont réelles.

Calvi mise sur des manifestations culturelles et festives mais aussi sportives?

Oui, contrairement à quelques idées reçues, Calvi est une ville qui bouge et où il se passe toujours quelque chose. Je pourrais citer des manifestations à venir, comme le festival Corse en scène de Véronique Genest, les prochains championnats de France FSGT de gymnastique organisés cette année par le Club Gymnique de Balagne ou encore comme j'ai eu l'occasion d'en parler, les championnats de Corse de tennis.

Le mot de la fin ?

Merci à l'association Sports@Calvi de Jean Gour et au Tennis Club de Calvi de Françoise Ciavaldini, de faire de Calvi cette merveilleuse vitrine.

PROPOS RECUEILLIS PAR GILBERT GUIZOL