#IWAS : L’étendard des victimes de violences sexuelles
« J’étais une pute de 7 ans qui avait provoqué un adulte pour me violer ». Depuis début juin, le hashtag #Iwas traverse le monde. De nombreuses victimes mettent enfin des mots sur leur calvaire

Comme une bouteille à la mer, les internautes lancent sur les réseaux sociaux leurs témoignages à la fois forts, glaçants et courageux. Hommes ou femmes, tous y mentionnent l’âge auquel ils ont été victimes de ce fléau. Un ami, un membre de la famille… Une personne de confiance venue brisée la leur.
Dans le sillage du célèbre #Metoo, relancé lors de l’affaire Weinstein, de #BalanceTonPorc ou de #JeSuisUneVictime, chacun y raconte cet évènement marquant qui a tout fait basculer. Et ce sans pour autant que l’agresseur ne soit condamné.


Ce n’est pas de votre faute vous n’avez rien fait pour mériter ça »
Face à ces témoignages bouleversants, beaucoup ont souhaité apporter leur soutien en saluant le courage de ces internautes ou en leur tweetant des mots de réconfort. Tandis que d’autres ont souhaité en profiter pour souligner la notion de consentement et régler son compte au victim-blaming:

En 2019 52.000 plaintes ont été déposées, en France, pour des viols ou des agressions sexuelles.