Maltraitance animale : La Corse est-elle mauvaise élève ?

Depuis de nombreux mois les actes de barbaries envers les animaux se multiplient sur l’île…

L’année dernière le fait marquant concernant la maltraitance animale plongeait tous les regards vers la rue droite à Bastia où un couple de fous à lier (ou du moins à enfermer) avaient volé quelques trente chats, quatorze oiseaux et quatre chiens, retrouvés par les autorités et associations en état d’urgence, gravement blessés et entassés dans des conditions insalubres dans un logement de 25 m2.

On se souvient également de la petite chienne Speranza, recueillie par les membres de l'Association "Nos amis à quatre pattes" du côté de Calvi, cette jeune chienne braque âgée de 6 mois, victime de maltraitance et souffrant d'une insuffisance rénale chronique qui n'a malheureusement pas pu être sauvée.

Cette petite chienne a provoqué une vague de tristesse sur les réseaux sociaux qui prenait de ses nouvelles tous les jours. Après cela, pour que ce genre d’actes cessent, l’association balanine à lancé une pétition, qui a été signée à ce jour plus de 62 000 fois.

Une question me vient alors à l’esprit :

Est-ce que les gens deviennent de plus en plus des monstres ?

Ou alors cela a toujours été ainsi, seulement grâce aux réseaux sociaux nous sommes plus au courant ?

Ici, tout fini par se savoir.

Je pense que notre île n’est pas plus mauvaise élève qu’ailleurs, sauf qu’ici tout fini par être mis en lumière et nous arrivons peut-être plus facilement à repérer dans la foule les mauvaises personnes. Car à l’unissons, tout le monde ici peut très vite devenir enquêteur.

C’est pourquoi, même si je maintien à dire qu’il n’est pas de bon usage de regarder ce qu’il se passe chez le voisin, il faut tout de même rester en écoute de ce qu’il se passe autour de nous ! Ouvrir l’œil lors d’une balade ou écouter des bruits suspects d’animaux peuvent sauver de petites vies.

Les actes de barbaries animales trop peu punies.

La loi annonce  30 000 d’amende à toute personne exerçant des sévices graves ou sexuels sur des animaux domestiques, apprivoisé ou tenu en captivité.

Sauf que dans les faits, très peu sont sanctionnés. Exemple : les lâches qui abandonnent sous prétexte d’été ou de covid leurs animaux sur le bord de la route ou dans la rue, deviennent des maltraitants anonymes impossibles à attraper.

Les réseaux sociaux et leurs usages, sont un outil à la fois formidable mais aussi terrifiant.

Combien de fois avez-vous déroulé votre « feed » facebook et êtes-vous tombé, sans le vouloir, sur une vidéo d’acte cruel envers un animal ?
Sans mentir cela à du m’arriver plus de 30 fois. Plus de 3 dizaines de fois où j’ai assisté à des horreurs, se passant aux quatre-coins du monde, impuissante, derrière mon écran et cela est très frustrant dans les faits, de ne pas pouvoir jeter en prison (ou dans les flammes) ces meurtriers.

Mais les Réseaux sont également une ressource hors-pair : Grâce à la manie 2020 de tout prendre en vidéo, le jeune qui jeta le veau par-dessus le pont a pu être identifié car la plaque d’immatriculation de sa voiture est visible sur les images.

Puis, espérons également que sur la toile, Speranza, devienne un porte-parole à travers le monde et touche un public sans frontière. Pour faire évoluer les lois, les regards et surtout les consciences vis-à-vis des actes intolérables envers les animaux.

Ou que toute personne voyant des images d’animaux élevés en batterie, puisse à son échelle, lutter contre ces images...

La force d'internet est puissante & peu agir pour le bien.

J’espère du fond du cœur que les générations à venir seront élevées dans des valeurs simples mais qui apparemment ne rentrent pas dans toutes les têtes : on ne doit pas faire mal à son prochain, ni aux animaux, ni à quiconque !

C’est la base de la vie.

Continuons de lutter pour un monde meilleur !

Nous remercions grandement les associations qui luttent au quotidien contre toutes les formes de maltraitances. Pour les aider n’hésitez pas à les contacter, elles ont toujours besoin de mains tendues.

Cet article est dédié à Oreo, qui dort à présent paisiblement à mes pieds, mais qui a connu un début de vie compliqué. Et à tous les Oreo, qui auront une seconde chance.