L'oeuvre de Dan Rawlings in Santa Ripar'Arte
Ambiance champêtre hier à Santa Riparata di Balagna où, Piazza Cunfraterna Sant’Antone, le public était convié à partager un grand moment de convivialité autour de l'art, la poésie, et la musique.
Marcel Torracinta, maire de la commune et plusieurs membres de son conseil municipal, notamment Marie-Paule Santini, adjointe à la culture et au patrimoine accueillaient les autorités, au premier rang duquel on trouvait « Nanette » Maupertuis, Présidente de l'Assemblée de Corse, Lionel Mortini, Président de la Communauté de Communes de l'Ile-Rousse-Balagne, Paul-Vincent Ferrandi, Maire d'Urtaca....
Au cours de cette soirée, Guidi Benigni, poète, auteur de nombreux ouvrages animait une conférence sur l'histoire de la transhumance « Pastori niulinchi » accompagnée d'une illustration musicale jouée et chantée par Slencha sur un répertoire de la « Chanson vagabonde , de la route et du voyage ».
Cette intervention de Guidi Benigni est toute trouvée pour parler de l'affiche de cette manifestation :
SANTA RIPAR’ARTE a rapatrié un fourgon J9 appartenant à « Lulu Flori di Lozzi ». Fourgon qu'il utilisait à l'époque pour les transhumances et l'a confié à un artiste britannique pour en faire une sculpture.
Pour cela, Dan Rawlings, en partenariat avec Popularte (Niolu), Urtaca et Santa Ripar'Arte était en résidence de création à Santa Riparata di Balagna, du 3 au 13 juillet. Son objectif, on l'a dit, était de réaliser une sculpture à partir du fourgon Peugeot J9 di « Lulu Flori di lozzi » rapatrié de Lozzi vers Santa Riparata.
Le travail de l'artiste était visible de tous in situ, Piazza Cunfraterna Sant’Antone.
L'exposition terminée, il y aura une nouvelle transhumance du fourgon vers Lozzi avec une halte à Urtaca.
À souligner aussi le travail de la comcom de l'Ile-Rousse-Balagne pour accueillir cette manifestation.
Un mot sur l'artiste britannique Dan Rowlings, à la réputation internationale. Son travail est axé sur la résilience de la nature. Il s'inspire de l'action de la rouille qui consume peu à peu des objets que l'on croyait éternels pour la ramener à la poussière. Avec ses outils, son imagination et son talent d'artiste, il redonne vie à des avions, coques de navires, voitures, fourgons et autres pour en faire une œuvre d'art.
Gilbert Guizol
