Une nouvelle page de lecture s’ouvre du côté de Bastia

En pleine période de rentrée scolaire les bastiais voient donc l'ouverture d'une nouvelle librairie, « Alma librairie », au 27 boulevard Paoli. 

Suite à la période Covid qui a privé la population du contact humain et qui a fait tant de mal aux lecteurs assidus perdant le contact avec leur libraire. Quelque temps après la fermeture de l’Album, c’est donc une nouvelle librairie qui voit le jour sur Bastia. Elle est le pari d’un homme bien connu dans la cité, notamment à travers ses cafés philo ou autres interventions, Christophe Di Caro accompagné de Olivier Rivollier (ex directeur de l’Album), de Françoise Rivollier et Laurent Deville (ex Album). Ils tentent le coup de continuer à faire perpétuer ce contact lecteur-libraire et de lutter face à internet.

Christophe Di Caro a donc cherché à recréer cette notion de culture générale, de philosophie et de débat à travers cette librairie. 

« Au sein de cette librairie on a voulu mettre des livres poussant à la réflexion, à relever le fond de ces ouvrages, d’y trouver les théories qui s’opposent, qui peuvent créer le débat. Débattre, créer le lien et perpétuer cet échange important dans la société, de pousser les lecteurs à avoir l’esprit de chercheur, de quête du savoir ».

Le contact lecteur-libraire sera donc plus que jamais recherché dans ce lieu qui se veut, comme un lieu de culture par excellence. 

À noter que l’on trouvera également 20% d’ouvrages insulaires avec la forte volonté de mettre la culture corse en avant et de faire perpétuer la connaissance culturelle incontournable sur l’île. 

Un espace au sein de la librairie sera mis en avant pour des rencontres, dédicaces et autres afin de permettre un dialogue et un lien entre auteur et lecteur. Bien l’on y retrouve tous les incontournables des librairies : les mangas, les BD, les romans policiers et autres, ce côté sera plus mis en exergue par Laurent Deville, comme dans toutes librairies il y a également une partie papeterie qui tombe à pic avec cette rentrée.

Marc-Antoine Mucchielli