Samedi 12 juin 2021

Pollution Aleria-Solenzara : Barbara Pompili et Annick Girardin sur place

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plan polmar
À la suite de la détection d’une pollution aux hydrocarbures lourds en mer à l’est de la Corse, dans le secteur d’Aleria – Solenzara, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, et Annick Girardin, ministre de la Mer, ont décidé de se rendre sur place. La ministre de l'écologie et la ministre de la mer décolleront de la BA 126 de Ventiseri-Solenzara à 15h50 pour survoler la zone et aller ensuite saluer sur place à 16h40 les personnels mobilisés.

Rappelons que hier soir, en complémentarité des moyens maritimes déployés par la préfecture maritime de la Méditerranée, le préfet de Haute-Corse a activé hier soir le plan POLMAR Terre et le Centre opérationnel départemental pour coordonner l’intervention des services et coordonner l’action de l’ensemble des acteurs (Préfecture maritime de la Méditerranée, DDTM, SIS, UIISC5, ARS, mairies ...).

Les reconnaissances effectuées en tout début de matinée établissent la présence de 2 nappes, la première se situant au nord (secteur étang Diane) à 800 m des côtes et la seconde au large de la commune de Solenzara à 3,5 km des côtes.

En lien avec les élus, un travail d’identification des sites à protéger est réalisé.

À ce stade :

  • L’embouchure de l’étang de Diane, déjà quasiment fermé, sera ensablée ;
  • L’étang d’Urbinu est clos ;
  • Un travail est en cours sur l’étang de Palu pour le clore soit par la pose de barrages nautiques soit par ensablement.

Des équipes de l’Unité d’intervention et d’instruction de la sécurité civile 5 de Corte sont sur place depuis 8h avec du matériel de lutte contre la pollution maritime, des outils de collecte au sol des hydrocarbures s’ils venaient à toucher les côtes ainsi que du matériel de protection.

Le service d’incendie et de secours de Haute-Corse est également mobilisé sur ces opérations.

En complément, la gendarmerie nationale a déployé des effectifs pour sécuriser les plages ainsi que des moyens de la brigade nautique pour, notamment, participer à la pose de barrages.

80 militaires de la Sécurité Civile, pompiers et gendarmes sont déployés. L’ensemble des opérations sont coordonnées avec les maires des communes, à ce stade, concernées.

Un dégazage sauvage serait à l'origine de cette nappe d'hydrocarbures lourds en mer.