Vendredi 8 janvier 2021

Basile Boli en campagne pour Frédéric Thiriez en Corse

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Basile Boli avec dirigeants, éducateurs, représentants des clubs de foot balanin
C'est par la microrégion de la Balagne que Basile Boli a entamé ce jeudi un tour de Corse pour soutenir la candidature de Frédéric Thiriez à la présidence de la Fédération Française de Football.
Au cours de sa rencontre avec responsables de clubs et des élus à Calvi, Santa-Reparata, l'Ile-Rousse et Monticello l'ancien joueur a souhaité des actions concrètes en faveur du football amateur.

Depuis ce 26 mai 1993, date à laquelle Basile Boli est rentré au panthéon du football en marquant de la tête l'unique but de la tête lors de la finale de la coupe d'Europe de l'UEFA jouée entre l'OM et le Milan AC au stade de Munich, nul n'a oublié ce joueur originaire de Côte d'Ivoire qui a porté à 45 reprises le maillot de l'équipe de France et qui a fait ses classes à Auxerre sous la houlette du « papa » Guy Roux, avant de porter le maillot de l'OM,  Monaco et Glasgow Rangers, avant de terminer sa carrière de joueur au Japon 

Cette image de Basile Boli inscrivant à la 44e mn ce but de la tête suite à un corner tiré par Abedi Pelé alors que quelques minutes plus tôt il avait demandé à sortir pour une blessure à un genou restera à jamais dans les mémoires de tous les footeux.

Fidèle à lui même, très décontracté, d'une grande gentillesse avec ses supporters toujours présents, ardent défenseur de son projet aux côtés de Frédéric Thiriez, Basile Boli a noué le dialogue avec tous et ce sans la moindre langue de bois (voir le reportage réalisé par une des équipes de Vià Télé Paese)

Les jeunes c'est l'avenir, c'est sur eux qu'il faut s'appuyer. Nos efforts doivent se concentrer sur eux mais aussi sur les éducateurs qui méritent plus de reconnaissance

Au cours de ce marathon balanin Basile Boli a développé les projets de Frédéric Thiriez, principalement celui de la refonte des clubs amateurs et des éducateurs qui méritent un statut adapté.

«  Les jeunes c'est l'avenir, c'est sur eux qu'il faut s'appuyer. Nos efforts doivent se concentrer sur eux mais aussi sur les éducateurs qui méritent plus de reconnaissance ».

 

Un Mémorial des victimes de Furiani pour ne jamais oublier plutôt qu'un 5 mai sans football

 

Basile Boli sait que Frédéric Thiriez pour qui il se bat est loin d'être apprécié de tous en Corse. 

Plusieurs dossiers, dont celui du 5 mai sans football ont fait que les relations avec l'ex président de la LFP et les supporters se sont dégradées au fil des mois et des années.

Nombreux sont ceux à ne pas avoir oublié.

Interrogé sur le sujet Basile Boli n'est pas vraiment opposé à un 5 mai sans football pour marquer cette date tragique du 5 mai 1992 où 18 personnes ont trouvé la mort et plus de 2000 ont été blessés.

«  J'étais à Furiani ce 5 mai 1992, j'ai vécu ce drame en direct et je me suis retrouvé brancardier pour secourir les victimes. C'est vrai que ce 5 mai sans programmation de match de football revient inlassablement et je peux très bien comprendre les gens. Pour ma part je serais plus favorable a ce qu'il a pu se faire dans des pays comme l'Angleterre, la Belgique, l'Italie, l'Allemagne ou encore l'Espagne qui ont connu des drames aussi tragiques en réalisant un mémorial où l'on peut venir se recueillir autant de fois que possible ; de faire évoluer les joueurs avec un brassard noir et organiser des manifestations du souvenir tout en respectant le devoir de mémoire ».

Avant de poursuivre sa route ce vendredi à Ajaccio et samedi matin à Bastia ou il rencontrera dirigeants, joueurs, staff, parents de victimes du 5 mai 1992 et supporters, avant d'aller se recueillir devant la stèle de Furiani, Basile Boli n'a pu resister ce jeudi après-midi à l'envie de s'intégrer dans un groupe de footballeurs balainds pour donner la réplique à l'équipe emmenée par le maire de Monticello Joseph Mattei dans une partie de Tennis-Ballon qui valait le détour.