Corte tombe avec les honneurs
Un duel historique avant même le coup d’envoi
L’USC Corte, un des petit poucet, défie l’OGC Nice au stade Armand-Cesari, comptant sur la magie de Furiani pour accomplir un exploit mémorable. Perché au sommet de sa citadelle, ce club de village espère déplacer des montagnes et faire vaciller l’OGC Nice. Même si les Niçois, légèrement diminués, alignent une équipe rajeunie, leur centre de formation d’élite et leur budget conséquent soulignent toujours l’écart considérable entre les deux formations. Pourtant, les Cortenais, derniers de leur poule Méditerranée en championnat, adoptent une toute autre dynamique en Coupe de France et nourrissent des espoirs.
Une frayeur d’entrée
Dès le début, les cortenais ont le souffle coupé, Luciani, le gardien cortenais, concède un penalty sur une intervention ratée. Mais il se rattrape de manière héroïque, arrêtant la tentative de Diop et gardant ses coéquipiers dans le match.
Malgré la pression, Corte ne se contente pas de défendre. Les joueurs de David Faderne montrent de l’engagement et tentent de se projeter vers l’avant. Loin d’être timorés, les Cortenais affichent un courage admirable face à une formation niçoise techniquement supérieure.
Boussemart Per Sunnia
Sur leur premier coup franc, tiré à proximité du banc cortenais, Boussemart s’élève plus haut que tout le monde et décroise une tête parfaite qui finit au fond des filets. Furiani exulte. De son côté, Luciani continue de briller. Il repousse une frappe puissante de Clauss, avant de s’interposer avec brio sur un corner tiré par Laborde. Quelques instants plus tard, il est sauvé par son poteau sur une frappe à bout portant de Nandjou.
Le Gym prend le contrôle du jeu, acculant Corte dans sa moitié de terrain. Mais les Corses tiennent bon, portés par un Luciani en état de grâce. L’intensité monte encore d’un cran lorsque Nandjou perd ses nerfs : il réalise un tacle très en retard sur la cheville de Raphaël Menozzi. L’arbitre n’hésite pas et sort un carton rouge logique, tandis que Menozzi, blessé, est contraint de quitter le terrain.
À la pause, Corte mène toujours au score et commence à croire à l’exploit.Une bataille acharnée jusqu’au bout, Au retour des vestiaires, Nice continue de pousser, mais Luciani multiplie les arrêts décisifs. Les Cortenais, héroïques, se battent corps et âme pour conserver leur maigre avantage.
Corte fini par craqué
Malheureusement, après plus d’une heure de résistance, Corte finit par céder : Ndombélé égalise logiquement pour Nice. Malgré tout, les Corses restent solidaires et concentrés, repoussant chaque nouvelle attaque niçoise avec une détermination exemplaire. Le président Jacques Colombani voulait que son équipe offre une belle image de Corte : mission accomplie, et bien au-delà.
Corte, porté par Furiani, pousse Nice aux tirs au buts.
Après un match parfait d’abnégation et de courage, Corte pousse Nice jusqu’aux tirs au but. Jacques-André Luciani, déjà auteur d’un arrêt sur penalty en début de rencontre, reste impérial. Porté par l’énergie de Furiani et une ambiance survoltée, il réalise la performance de sa vie, permettant à Corte de décrocher une victoire historique.
L’USC Corte tombe au tirs aux buts , la dur épreuve ne leur à pas sourit mais Corte à rendu une très belle image du Football corse , Corté à porté fièrement les couleurs du football amateurs corse . le dénouement est cruelle mais la fete fut belle .