Le Sporting la tête haute

FC Nantes 2 – 0 SC Bastia (1 - 0)

Stade de la Beaujoire

Arbitres : Mr Gautier assistés de MM. Ocak et Courbet

Buts : Blas (3^ème, sp), Kolo Muani (70^ème) pour Nantes

Avertissement : Sainati (1^ère), Robic (85^ème) pour Bastia

FC Nantes : Descamps, Corchia, Girotto, Pallois, Merlin (Appiah 89^ème), Cyprien (Geubbels 62^ème), Chirivella, Pereira De Sa, Blas (cap), Simon (Coco 77^ème), Kolo Muani. Entraîneur : A. Kombouare

SC Bastia : Placide, Palun (Roncaglia 75^ème), Guidi, Sainati, Le Cardinal (Boyer 67^ème), Schur, Ducrocq (Robic 62^ème), Vincent, Salles-Lamonge, Magri (Taoui 62^ème), Santelli (Ben Saada 75^ème). Entraîneur : R. Brouard

Après Clermont puis Reims, le Sporting était confronté à une autre équipe de l’élite, le FC Nantes. Antoine Kombouare l’avait dit avant la rencontre, il se méfiait de cette formation corse, la physionomie de la première période allait lui donner raison. Les canaris cueillaient à froid les bastiais dès la 40^ème seconde. Kolo Muani, lancé en profondeur, prenait de vitesse Sainati avant que ce dernier ne touche l’attaquant nantais dans la surface. Anthony Gautier n'hésitait pas et indiquait le point de penalty, décision confirmée par la VAR. Ludovic Blas transformait fort au centre. C’était la seule occasion nantaise, le Sporting maitrisait ensuite cette mi-temps et la réponse ne se faisait pas tarder. 5 minutes plus tard, seul au milieu de la surface, Benjamin Santelli reprenait de volée un très bon centre de Le Cardinal mais sa frappe était trop sur le gardien. Les Nantais peinaient à trouver des solutions face à une équipe bastiaise qui jouait pleinement sa chance et c’est encore Santelli qui se montrait mais sa frappe croisée était une nouvelle fois captée par Rémy Descamps. Le portier nantais était ensuite tout heureux de voir la frappe de Vincent repoussée par son poteau droit.  

Le Sporting rentrait au vestiaire mené d’un but contre le cours du jeu. Seulement une tentative côté nantais contre sept pour Bastia. Sans complexe, les hommes de Régis Brouard méritait mieux, ils ont eu les occasions pour revenir au score mais il manquait ce petit brin de réussite.

Les canaris revenaient avec de meilleures intentions. Après une belle action individuelle, Moses Simon tentait sa chance mais sa frappe passait au-dessus du but gardé par Placide. Nantes mettait enfin le pied sur le ballon, l’entraîneur bastiais décidait de procéder à un double changement pour redynamiser son équipe. Robic et Taoui remplaçaient Ducrocq et Magri à l’heure de jeu mais les canaris continuaient de presser les corses, Simon éliminait trois bastiais avant de voir son tir contré par un défenseur. La recrue bastiaise, Julien Boyer, éliminé par le Sporting avec Clermont en 1/16 de finale entrait à la place de Le Cardinal. Les turchini n’arrivaient plus à se rapprocher du but adverse et étaient punis une seconde fois. Kolo Muani à l’affût d’un ballon repoussé par Placide doublait la mise (70^ème). Les demies s’éloignaient encore un peu plus pour les bleus. Les hommes de Régis Brouard accusaient le coup physiquement, dans une ultime contre-attaque les nantais se procuraient la balle du 3 à 0 mais Placide sortait vainqueur de son duel.

Le rêve s’arrête à Nantes pour les turchini. Bastia a dominé la première période avant de caler après la mi-temps. Les hommes de Regis Brouard quittent la Coupe de France la tête haute et devront livrer toutes leurs forces dans la bataille pour le maintien qui demeure l'objectif n°1 du club cette saison. 

Mention spéciale pour les 600 supporters bastiais présents au stade qui auront poussé du début à la fin son équipe.

1. Vincent : Le capitaine bastiais a montré toute sa classe et sa lecture de jeu tout au long de la rencontre offensivement comme défensivement.
2. Guidi : Le défenseur central bonifacien de 24 ans a livré une performance de haut vol face à deux candidats de renom. 
3. Santelli : L'attaquant bastiais a, une fois de plus, été le métronome de l'attaque bastiaise. Malheureusement il lui a manqué ce petit but pour faire basculer la rencontre. Il avait fort à faire ce soir entre Nicolas Pallois et l'excellent Rémy Descamps dans les buts. 

Marc-Antoine Mucchielli