Le Sporting rate sa der à domicile

SC Bastia –Paris FC 0 - 1 (0-1)

Stade Armand Cesari   

Spectateurs : 10498

Arbitre :  Benchabane 

Buts :  Guilavogui  35’

Avertissements : Pour bastia Guidi 40’, Ducrocq 71, Kaiboue 88’, Cardinal 25’

SC Bastia : Placide Tavares, Kaiboue ,Guidi, Palun , Van den Kerkhof – Ducrocq ( Talal , Salles-Lamonge ( Schur 68’), Vincent (Camara 68’), Alfarela , Santelli (Robic 68’)

Paris FC ; Filipovic, andouki, Lefort, Le Cardinal, Hanin, Chergui, Iglesias, Phiri, Lopez ( Caddy 8’) , Guilavogui ( Berneauer 74’) , Gory ( Chahiri 50’)

Ce samedi soir les turchini recevaient le Paris FC pour la der à Furiani avant la trêve Coupe du Monde, un match qui apparaissait comme un tournant pour les hommes de Régis Brouard car en cas de succès les bleus pouvaient passer une trêve au chaud en étant installé dans le top 10 du championnat de ligue 2. Un match important que les bastiais avaient déjà remporté l’an passé en s’imposant à Furiani 2 buts à 1 face à des parisiens qui couraient après le podium, un succès qui avait offert le maintien aux corses. 

Chaque saison ayant sa vérité, cette année les positions au classement ont changé et les deux formations se suivent, les bastiais, 9ème avant la rencontre face aux parisiens, 10ème, avec un début de saison en demi-teinte et des résultats pas à la hauteur de leurs ambitions. 

Les turchini, qui restaient sur une belle performance à Furiani face à Bordeaux, espéraient réitérer la même performance. Régis Brouard, privé de son jeune taulier en défense centrale Abdoulaye Ndiaye, avait titularisé Lloyd Palun dans l’axe. Les turchini réalisaient une bonne entame de match en allant de l’avant d’entrée à l’image du corner gagné par Alfarela dès la deuxième minute de jeu. Les parisiens répondaient immédiatement, Phiri, lancé en profondeur dans le dos de la défense bastiaise réalisait un très bon contrôle avant d'enchaîner avec une volée mais Placide avait vu juste. Miguel Alfarela qui jouait contre son ancienne équipe était le premier à tenter sa chance avec une belle frappe enroulée obligeant Filipovic à se détendre. Les visiteurs continuaient de créer le danger, Ali Gory, en raid solitaire, débordait la défense bastiaise avant un très bon retour de Kaiboue qui réalisait l’intervention juste, dans les 16 mètres. Les bleus étaient en difficulté en défense sur les accélérations parisiennes, Dume Guidi et Johnny Placide multipliaient les sauvetages. Peu à peu à la demi-heure de jeu, le Sporting, pris de vitesse une fois de plus, encaissait l’ouverture du score, Guilavogui se jouait de Guidi avant d’ajuster Placide au premier poteau.  

À la pause les bleus étaient menés sur la plus petite des marges mais en difficulté défensivement face aux assauts parisiens.

Au retour des vestiaires, les turchini repartaient de l’avant et essayaient de mettre du rythme pour tenter d’égaliser. En seconde période, la donne s’inversait, les bleus, conquérants, partaient à l’assaut du but franciliens mais les turchini manquaient de précision et de justesse tout en faisaient preuve de combativité. Après l’heure de jeu, sur un pressing de Vincent, les bleus récupéraient le ballon haut, “VDK” s’infiltrait dans la défense adverse avant d’essayer de servir Santelli mais son centre était facilement renvoyé. Les hommes de Régis Brouard ne trouvaient pas la faille dans la défense visiteuse bien en place. Un manque cruel d’adresse et de justesse empêchait les bastiais d’espérer mieux ce soir, un Sporting qui faisait preuve de combativité mais qui restait sur la lignée des matchs précédents avec un manque offensif.

Les bastiais manquent leur donc dernière à domicile avant la trêve, eux qui espérait finir sur une bonne note à Furiani, devront manger leur pain noir après cette défaite 1 à 0. Un Sporting fade ce samedi soir qui manque l’occasion de passer la trêve au chaud. Dernière chance la semaine prochaine avec un déplacement compliqué à Sochaux. Les bleus, trop timide offensivement, devront trouver une solution face à cette inefficacité offensive, une solution qui pourrait peut être émaner à l’issue de la trêve.

MARC-ANTOINE MUCCHIELLI