Sporting : Rageant !

Bastia 1 – 1 Caen (mi-temps 1-0)

Stade : Armand Cesari

Arbitre : G. Paradis

SC Bastia : Vincensini – Schur, Cardinal, Bocognano, Quemper- Vincent, Ducrocq, Salles-Lamonge (Robic 61’) - Talal, Santelli (Kaiboué 82’) Taoui (Saadi 61’). Entraîneur : Chabert.

Caen : Riou, Armgoum, Oniangue (Wajda 55’), Rivierez, El Abdi, Cissé (Traoré 73’), Lepenant, Goncalves (Shamai 55’), Zady Sery (Inoussa 77’), Mendy, Houtondji (Chahiri 55’). Entraîneur : Moulin.

Buts : Santelli 12’ pour le SCB. Mendy 91’ (sp) pour Caen

Avertissements : Bocognano 79’, Quemper 89’ pour le SCB. Wajda 70’ pour Caen

Un Sporting en quête d’une première victoire accueillait ce soir une équipe normande revancharde suite à sa saison dernière, et qui espérait, elle aussi, un sursaut après trois matches sans victoire. 

Si Mathieu Chabert a demandé l’appui du public en conférence d’avant match, ce dernier a répondu présent ce soir.

Un début de match dans une belle ambiance où les bastiais sont les premiers à mettre le pied sur le ballon. Pour l’anecdote, Bastia est la 3eme équipe avec la meilleure possession de balle de ligue 2.

"Ça va payer" disait le coach et ce fut le cas dès la 12ème minute de jeu. Santelli, bien servi par un centre piqué de Salles Lamonge, reprend de la tête dos au but en lobant Rémi Riou. Une ouverture du score qui aura fait exulter Furiani. Les bastiais vont continuer d’insister, emmené par Santelli sur tous les fronts durant la première demi-heure. À noter, Mathieu Chabert rappelé à l’ordre par l’arbitre principal de la rencontre, M. Paradis à la suite de deux fautes non sifflées pour ses joueurs dont une à l’abord de la surface sur Taoui. Le nouvel arrivant en provenance d’Orléans, Amine Talal, passe tout près de doubler la mise sur une contre-attaque, malheureusement cela ne sera pas pour cette fois. 

À la mi-temps, pour la première fois de la saison les bleus mènent au score à domicile guidé par un très bon Santelli devant et un Bocognano en patron derrière.

Au retour des vestiaires, les hommes de Mathieu Chabert vont procéder en contre mais vont manquer de peu de faire le break ; dans un premier temps Talal va manquer son centre puis dans un second temps Vincent va tenter de servir Taoui hors-jeu plutôt que de tenter sa chance. À l’heure de jeu le coach bastiais réalise un double changement à caractère offensif avec l’entrée de Saadi et Robic en lieu et place de Salles Lamonge et Taoui. Ces deux entrant vont se montrer dangereux et dans une attaque à trois avec Vincent voit Riou détourner sa frappe en corner. Les bastiais vont peu à peu laisser le ballon aux hommes de Stéphane Moulin mais ces derniers auront une possession stérile. Trop stérile jusqu’à la 89^ème … sur un corner anodin, Quemper veut le dégager en retourné mais touche la tête de Armougom. L'arbitre siffle un pénalty pour pied haut. La sentence est sévère pour les bleus d’autant plus que le penalty est transformé par Mendy qui remet les deux équipes à égalité à la fin du temps réglementaire.

Il y aura 4 minutes de temps additionnel qui passeront bien vite. Pas sûr que ces dernières ne ce soit écoulées et plus rien ne sera marqué.

Un sentiment de vol et de rage sur ces 2 points de perdus régnait sur Furiani ce soir sur la pelouse et dans les tribunes. Malheureusement il faudra attendre encore pour voir une première victoire à domicile. Pourquoi pas dans le Derby face à l’ACA, prochaine équipe à venir à Armand Cesari.   

« Passé un moment on se dit on baisse, mais quand je vois tout le travail des joueurs effectué pendant 90 minutes… Ce qui est dur c’est quand on est dernier avec 3 points et que l’on ne propose rien. Mettre des buts c’est dur, ils y mettent de l’énergie. On n’est pas content du scénario, c’est un match que l’on doit gagner 3 à 0 mais l’on n’arrive pas à le tuer » regrettait le coach bastiais à la fin de la rencontre.

Son homologue caennais estime lui que ce nul est mérité : « On fait ce qu’il faut en seconde à défaut de la première. Bastia est une équipe qui a de la qualité. C’est mérité sur l’ensemble du match ils ont 4 tirs nous 11 ».

Marc-Antoine Mucchielli