La Corse en tête de classement des meilleurs lycées de France de 2025, selon L’Étudiant

Leur méthode de calcul fonctionne sur la base de quatre critères notés sur 20 :
- Taux de réussite au bac (pourcentage d’élèves ayant obtenu le bac)
- Taux de mentions (pourcentage d’élèves obtenant des mentions)
- Valeur ajoutée (différence entre les taux de réussite et de mentions obtenus et ceux attendus selon le profil socio-économique des élèves, amenant donc deux notes distinctes)
- Stabilité de la promotion (capacité de l’établissement à retenir ses élèves de la seconde jusqu’au baccalauréat)
Une moyenne est donc calculée pour chaque lycée par rapport aux notes décrochées par ce dernier, et plus elle est élevée, plus l’établissement grimpe dans le classement.
Le Lycée de Balagne (Île-Rousse) est placé en toute première position, avec une moyenne de 18,17/20. Même si le taux de mentions n’atteint qu’un 13,4, l’école balanine obtient un score parfait de 20/20 en valeur ajoutée, démontrant une impressionnante progression et brillance des élèves, ponctuée d’un 19,6 en taux d’obtention du baccalauréat.
En quatrième position, le Lycée Polyvalent du Fium’Orbu se voit attribuer la note de 17,82/20. La totalité de ses élèves de Terminale a obtenu leur bac en 2024, lui permettant de décrocher deux 20/20, l’un en taux de réussite, et l’autre en valeur ajoutée liée aux mentions.
Enfin, en neuvième position, le Lycée Laetitia Bonaparte (Ajaccio) obtient un 17,75/20, entre autres grâce à sa grande capacité à garder ses élèves de la seconde jusqu’au bac, lui permettant d’atteindre un 19,29 en stabilité de promotion, ainsi qu’un 20/20 en valeur ajoutée par rapport aux mentions.
Ces résultats témoignent d’une hausse très encourageante du niveau d’éducation sur l’île, qui, selon les données officielles publiques d’Open Data Corsica, a vu son taux de population non diplômée (de plus de 15 ans) chuter de 31,9 % à 21,5 % entre 2009 et 2020. La Corse pourrait donc bientôt devenir une véritable référence en termes de résultats scolaires au niveau national.
Anthony Muraccioli