Bilan Tempête Benjamin : 38 départs de feux, 16 verbalisations, 14 actes de malveillance...
Près de 450 agents mobilisés.
Près de 450 agents des services de l’État, de la Collectivité de Corse et des opérateurs compétents ont été mobilisés tout au long de cette crise. Les sapeurs-pompiers et les forces de l’ordre sont intervenus sur de nombreux départs de feux causés vraisemblablement par l’activité humaine.
38 départs de feux.
Entre jeudi 23 et lundi 27 octobre, les sapeurs-pompiers du SIS2B sont intervenus sur 38 départs de feux : 17 feux de forêt, 17 écobuages et 4 feux « autres en voie publique ». Les feux de forêt, localisés sur les communes de Canavaggia (13 ha), Cagnano/Luri (6,9 ha), Poggio Mezzana (4 ha), Volpajola (3 ha), Vescovato (4 feux dont un qui a parcouru 2,5 ha), Bisinchi (4 feux dont un qui a parcouru 2,7 ha), La Porta (2 ha), Aleria (2 ha), Morosaglia, Solaro et Corbara, ont parcouru une surface de 38,92 hectares.
Causes et circonstances ?
L’analyse des « causes et circonstances » de ces 17 feux de forêt révèle 2 écobuages, 1 feu provoqué par une ligne électrique et 14 actes de malveillance. La Cellule Technique d’Investigation des Incendies de Forêts (CTIIF) a été déclenchée par M. le Procureur de la République pour les feux de Bisinchi, de Canavaggia et de Cagnano/ Luri.
Les forces de l’ordre ont, de leur côté, procédé à 16 verbalisations à la suite d’écobuages réalisés par des particuliers.
Interdiction de l’emploi du feu jusqu’au vendredi 31 octobre.
M. le Préfet de la Haute-Corse tient à rappeler que l’interdiction de l’emploi du feu est prolongée jusqu’au vendredi 31 octobre 2025 inclus dans notre département. Cette interdiction concerne les travaux par points chauds, l’écobuage et le brûlage de végétaux, les feux de loisirs et barbecues en plein air et l’utilisation d’engins à moteur thermique dans les espaces naturels. Cette mesure est d’autant plus importante que la Haute-Corse est placée en « vigilance » sécheresse depuis le 14 octobre 2025, en raison notamment du déficit de pluviométrie qui impacte l’état des sols.
Il est rappelé par ailleurs qu’en cas de violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou sécurité prévue par la loi ou le règlement, les contrevenants s’exposent à une peine de 3 ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.
Enfin, l’obligation légale de débroussaillement s’applique à l’ensemble du territoire, conformément au Code forestier et à l’arrêté préfectoral en vigueur.