Conférence sur le don d’organes en Balagne : comprendre, débattre et s’engager pour la vie
Le 26 juin 2025, la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé (CPTS) de Balagne, en partenariat avec France Assos Santé Corse, convie le public à une soirée exceptionnelle autour du don d’organes, à la fois informative et émouvante.
La CPTS de Balagne : un acteur clé de la santé territoriale
La Communauté Professionnelle Territoriale de Santé (CPTS) de Balagne regroupe les professionnels de santé du territoire afin de coordonner leurs actions et d’améliorer l’accès aux soins pour la population locale. Elle favorise la coopération entre médecins, infirmiers, pharmaciens et autres acteurs de santé, tout en menant des actions de prévention et de sensibilisation auprès du grand public. Par l’organisation de cette soirée sur le don d’organes, la CPTS de Balagne réaffirme son engagement pour la santé publique et l’information de tous sur des enjeux essentiels.
Un programme riche
La conférence sur le don d’organes, organisée le 26 juin 2025 par la CPTS de Balagne et France Assos Santé Corse, propose un programme en trois temps forts. Dès 17h, les participants assisteront à la projection d’un film poignant qui mettra en lumière les enjeux humains et médicaux du don d’organes.
À 19h, un cocktail dinatoire permettra aux invités d’échanger dans une ambiance conviviale. Enfin, à 20h, une conférence-débat réunira des experts du domaine pour aborder les aspects médicaux, éthiques et humains du don d’organes, et répondre aux questions du public. Cette soirée se veut à la fois informative, participative et engagée.
Le don d’organes en France et les démarches pour exprimer sa volonté
En France, la loi repose sur le principe du consentement présumé : toute personne est considérée comme donneur potentiel, sauf si elle a exprimé son refus de son vivant. Pour s’opposer au prélèvement de ses organes après la mort, il faut s’inscrire sur le registre national des refus, une démarche possible dès l’âge de 13 ans, en ligne ou par courrier, en joignant une pièce d’identité. Il est aussi possible de faire connaître son opposition par écrit, confié à un proche, ou de l’exprimer oralement, mais l’inscription sur le registre reste la méthode la plus sûre pour garantir le respect de sa volonté. Avant tout prélèvement, les équipes médicales consultent systématiquement ce registre et, à défaut, interrogent les proches sur une éventuelle opposition connue du défunt. À l’inverse, si l’on souhaite être donneur, il suffit d’informer ses proches ou de porter sur soi une carte de donneur, même si cela n’a pas de valeur légale mais facilite la prise de décision pour la famille.
Alicia Faure
