La prolifération des chats dans nos villages, un problème d’ordre public.
« La prolifération des chats n’est pas un problème, jusqu’à ce qu’elle commence à causer des nuisances pour les habitants. »
De plus en plus de chats dans nos rues ...
Selon Martine Danesi, présidente de l’association Un nid à toi(t), l’une des raisons principales est la disparition de nos anciens, qui, sans rien demander, prenaient soin de nourrir et de soigner les chats errants.
Une autre cause, moins connue mais de plus en plus évoquée, est le réchauffement climatique. Des températures plus douces allongent la période de fécondité des chattes : au lieu d’une ou deux portées par an, une femelle peut en avoir jusqu’à cinq, chacune comptant plusieurs chatons, qui, à leur tour, deviennent fertiles après seulement quelques mois.
Les associations débordées.
Un nid à toi(t), association basée dans le village de Castirla, s’occupe toute l’année de recueillir, soigner, nourrir et stériliser les chats.
« Cette année est particulièrement rude », confie la présidente, qui doit encore, à cette période, s’occuper de chatons à sevrer, alors qu’autrefois les portées s’arrêtaient bien plus tôt.
Avec les fonds dont ils disposent, les bénévoles construisent également des abris dans les villages afin d’éviter que les chats ne se retrouvent dans les poubelles et pour faciliter la cohabitation avec les habitants.
Martine Danesi, présidente de l’association, nous confie aussi qu’à chaque appel qu’elle reçoit, elle redoute de devoir accueillir encore plus de chats, alors qu’elle déborde déjà chez elle.
Une solution : la stérilisation.
Pourtant, la solution, nous la connaissons : pour ne pas se retrouver débordés, il faut stériliser nos chats.
Une association dépense environ 100 € pour stériliser une femelle et entre 60 et 70 € pour un mâle — un budget conséquent, financé grâce aux dons et aux peu de subventions reçues.