Risque d'explosion : Citroën ordonne l'arrêt immédiat de milliers de véhicules

Les propriétaires de ces véhicules ont été instamment priés de cesser immédiatement de les utiliser en raison des risques potentiels liés à ces airbags.
Cette décision fait suite à la découverte, la semaine dernière, d'une "dégradation accélérée" sur l'un des airbags concernés. Bien que Citroën ait déjà lancé une campagne de rappel en début d'année, cette nouvelle information a conduit la marque à renforcer ses mesures en passant à une directive de "stop drive". À ce jour, environ 10 000 airbags ont été remplacés, et la campagne de rappel s'étend désormais à 869 000 véhicules à travers toute l'Europe.
Le fournisseur Takata, déjà impliqué dans un scandale mondial concernant des airbags défectueux, s'est déclaré en faillite en 2017. Ces airbags ont été liés à plusieurs accidents mortels, dont au moins 12 en France. Pour faire face à cette situation, Stellantis, la maison mère de Citroën, a alloué 940 millions d'euros pour gérer les rappels et les remplacements nécessaires.
Parallèlement, l'organisation de protection des consommateurs UFC-Que Choisir a déposé une plainte contre Stellantis, accusant le groupe de pratiques commerciales trompeuses et dangereuses. Cette action vise à défendre les droits des consommateurs potentiellement mis en danger par ces défauts.
Les propriétaires des modèles concernés sont invités à contacter leur concessionnaire Citroën le plus proche pour organiser le remplacement gratuit de l'airbag défectueux. Il est essentiel de suivre ces directives pour garantir la sécurité des conducteurs et des passagers.