Marco Furfaro - Extradition et préoccupations familiales
Contexte judiciaire
Marco Furfaro, pépiniériste de 56 ans originaire de Bastia, est soupçonné d'avoir aidé Marco Raduano, un chef mafieux italien évadé, lors de sa cavale en Corse. Les autorités italiennes ont émis un mandat d'arrêt européen à son rencontre, l'accusant d'avoir facilité les activités d'une organisation criminelle mafieuse. Après son arrestation, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Bastia a validé son extradition le 12 décembre 2024. Malgré un pourvoi en cassation déposé par sa défense, la Cour de cassation a rejeté ce recours le 21 janvier 2025 ce qui a rendu l'extradition effective.
Enquêtes familiales et juridiques
La famille de Marco Furfaro exprime sa profonde inquiétude quant à sa sécurité en Italie, compte tenu de ses liens familiaux avec des membres de la 'Ndrangheta, une organisation mafieuse calabraise. Son avocat, Maître Marc-Antoine Luca, a souligné que son client pourrait être en danger de mort s'il est incarcéré en Italie. Il a proposé que Marco Furfaro soit jugé en France ou entendu par les autorités italiennes via visioconférence, afin de garantir sa sécurité.
Réactions et comparaisons judiciaires
La famille déplore également une disparité de traitement judiciaire. Elle souligne que le principal accusateur, Marco Raduano, devenu collaborateur de justice après son arrestation en Corse, a détenu d'un régime carcéral plus favorable, entraînera l'extradition et étant entendu directement par les autorités italiennes. En revanche, Marco Furfaro est extradé malgré les risques encourus, ce qui constitue, selon ses proches, une atteinte disproportionnée à ses droits fondamentaux, notamment celui d'être incarcéré près de sa famille.
Appel à la justice et à la protection des droits humains
Face à cette situation, la famille de Marco Furfaro appelle les autorités franco-italiennes à garantir sa sécurité et à respecter ses droits fondamentaux. Elle exige une réévaluation de sa situation juridique, en tenant compte des risques encourus en Italie, et plaide pour un traitement équitable et humain de son dossier.