Dimanche 10 octobre 2021

Balagne: des actions en vue pour les lycéens "oubliés" des transports scolaires

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transport scolaire
Le 24 septembre dernier un collectif de parents d'élèves s'inquiétait de l'absence de transport scolaire gratuit conformément aux dispositions de la CDC. Ce sont plus de 100 lycéens scolarisés à Bastia qui sont pénalisés. Faute d'avoir été entendus les parents d'élèves envisagent de passer à l'action.

Le communiqué :

« Notre collectif des parents de lycéens de Balagne, conscient des missions des élus locaux dans le contexte de la nouvelle politique proposée par l’assemblée de Corse renouvelée, s’étonne de ce que les élus territoriaux de Balagne semblent indifférents au dossier du transport scolaire de 100 enfants balanins…

Pendant la campagne électorale des territoriales, nombreux ont été les élus à mettre en avant la nécessité d'apporter des réponses concrètes aux attentes quotidiennes, et aux exigences du terrain, qui préoccupent les citoyens corses dans leur majorité. Le transport scolaire en fait pleinement partie. Et comme nous l’avons rappelé dans notre précédente communication elle est même une prérogative de la collectivité de Corse. 
Nous avons usé dans un premier temps de tous les moyens discrets et respectueux pour alerté qui de droit. Tout d'abord, auprès des services des transports scolaires ; puis des élus locaux qui constituent « l'avant-garde » de notre micro-région. L’intercommunalité, les élus territoriaux, les maires qui sont nos premiers représentants, ensuite, mais tout cela sans aucun résultat. Aucun d’entre eux n’est, apparemment, sensible à ce problème que rencontrent 100 familles balanines.

Nous nous sommes finalement résolus à faire écho de notre démarche par l’intermédiaire de Stampa Paese, seul média régional qui nous ait apporté une écoute, là où d’autres médias n’ont visiblement pas jugé important de relayer ce sujet.

Mais là encore, l’article sur la page de Stampa Paese, qui aurait dû susciter une réaction, au moins, de nos élus territoriaux de Balagne, n’a reçu comme seule réponse concrète que le silence et le mépris.
Ce dédain qui traduit visiblement la condescendance de nos élites pour les problèmes du quotidien de notre jeunesse, nous oblige à méditer sur la citation de Nelson Mandela : « Il ne peut y avoir plus vive révélation de l’âme d’une société que la manière dont elle traite ses enfants ».

Ainsi, comment un collectif de parents d’élèves soucieux de l’exemplarité de leurs démarches doivent-ils agir pour se faire entendre ? Si le mépris est la seule réponse concrète de nos élus, nous nous devons de lever le ton d’un cran pour bien faire comprendre notre détermination à défendre notre jeunesse. 

« Celui qui ne bouge pas ne sent pas ses chaînes » disait Rosa Luxembourg.

En l’absence de réaction concrète à cet appel, nous serons contraints d’envisager des actions de contestation plus fortes, qui, même si elles ne correspondent pas à notre vision a priori d’un dialogue respectueux entre citoyens et élus territoriaux, marqueront notre volonté de faire entendre les voix de ces 100 lycéens laissés sur le bord de la route… »