La Croix du calvaire restaurée et bénite à Calvi

Poursuivant ses engagements dans la valorisation de son patrimoine local, la municipalité de Calvi conduite par Ange Santini s'est engagée à l'entame de ce nouveau mandat, à restaurer la croix du Calvaire, de la rue Jean-Toussaint Gugielmacci.

Cette restauration a été confiée à Catherine Koening à Belgodère. Le bois de la Croix a été entièrement remplacé en bois de châtaignier tandis que le Christ a été restauré à la feuille d'or.

Une initiative dont le mérite revient à la Municipalité de Calvi et à son maire Ange Santini, qui souhaite avant tout poursuivre ses engagements dans la valorisation du patrimoine local.

Cette restauration a nécessité un travail méticuleux qui aura pris deux mois, avant que les services techniques ne puissent remettre en place cette imposante croix.

Au confluent de la religion et de la tradition

L'Abbé Ange-Michel Valery, archiprêtre de Calvi-Balagne a invité au recueillement et à la prière avant de procéder à la bénédiction du monument.

« Ces croix du calvaire ont été réalisées au moyen-âge, courant XIIIe siècle. Celles-ci servaient à délimiter les seigneuries. Les plus anciens, calvaises et calvais, se souviennent que cette croix a toujours existé à cet emplacement » explique Ange Santini, premier magistrat de la commune, avant de poursuivre : « En 2010, grâce a un généreux donateur, la croix a été changée et restaurée. Le Christ avait été doré à l'or fin et nous avions intégré le calvaire dans son environnement. Malheureusement, avec le temps, l'air marin, l'érosion, la croix a été attaquée et il a fallu la changer. Aujourd'hui, la Croix est en châtaignier comme expliqué alors que le Christ a été redoré à l'or fin. Elle a été remise en place par nos services il y a quelques jours. Aussi, avec Monsieur l'archiprêtre, nous avons convenu de cette bénédiction à laquelle nous venons de participer ».

Et de conclure : «  On est toujours au confluent de la religion et de la tradition. Nous, nous considérons qu'une municipalité, qui, certes doit être laïc, mais qui a des fondements chrétiens, puisque nous sommes aussi en terre chrétienne, il est logique que nous soyons à ce confluent religion-tradition. Mais, en tout état de cause, c'est un élément du patrimoine qui est aussi important, et il était naturel que nous soyons là aujourd'hui pour assister Monsieur l'archiprêtre dans la bénédiction de la croix ».

Gilbert Guizol