Le 8 août 2001 c'est dans la maison de Marc Devez à Lumio que Jean-Paul Belmondo a été victime d'un AVC

Marc Devez, propriétaire d'une luxueuse maison et d'un Domaine paradisiaque sur le commune de Lumio est comme beaucoup d'autres très affecté par la mort de « l'as des as », Jean-Paul Belmondo.
Cette journée du 8 août 2001, date à laquelle le célèbre acteur a été victime d'un AVC alors qu'il se trouvait chez lui en vacances et en famille avec notamment son fils Paul, son staff et son chef cuisinier, restera à jamais gravée dans sa mémoire.
Aussi, contrairement à ce que l'on a pu lire ci et là, Jean-Paul Belmondo n'a pas été victime de son AVC chez le regretté Guy Bedos mais bien chez Marc Devez.
« C'est son ami de toujours Michel Yenco qui m'avait contacté pour louer ma maison familiale, dans le bas de Lumio. Jean-Paul Belmondo a tout de suite été séduit et s'est installé avec sa famille et son staff, dont son cuisinier personnel.
Je me souviens encore de ce solide gaillard qui malgré ses 68 ans utilisait la salle de sport de la demeure au quotidien.
Ce mercredi 8 août 2001, Jean-Paul Belmondo devait rejoindre son ami Michel Yenco pour une sortie en mer, alors que son fils Paul Belmondo était parti faire du vélo sur la route de Calenzana.
La veille, il avait dîné au « Pain de sucre » et il était ravi. Tout avait été mis en œuvre pour que mon illustre hôte ne soit pas importuné.
Tout allait pour le mieux, jusqu'à ce que ce maudit 8 août et que je reçoive cet appel téléphonique du chef cuisinier qui, paniqué, m'annonçait que Jean-Paul Belmondo venait d'être victime à la maison d'un AVC.
Aussitôt j'ai appelé le Docteur Sauveur Agostini qui officiait à cette époque à quelques centaines de mètres de là et j'ai alerté les pompiers.
Les secours sont intervenus en un temps record, pompiers et médecins faisaient le maximum. L'hélicoptère de la Sécurité Civile était demandé.
Ce dernier se posait sur le stade en terre de Lumio et c'est à bord de l'ambulance des pompiers qu'il a été conduit jusqu'à l'hélicoptère pour un transfert vers le Centre Hospitalier de Bastia.
La triste nouvelle s'est rapidement propagée et il régnait sur le stade une certaine effervescence.
Ensuite, je sais que c'est son ami Michel Drucker qui a affrété un avion pour que Jean-Paul Belmondo soit rapatrié au plus vite vers un Centre Hospitalier spécialisé de Paris.
L'annonce de son décès m'a bouleversé et a fait ressurgir en moi cette journée noire. Jean-Paul Belmondo était un homme d'une grande simplicité et d'une gentillesse extrême ».
C'est bien le terrible AVC de Lumio qui a mis Ko « l'as des as »
Autre témoignage, celui de notre ami et confrère Alain Hamon, Grand Reporter à RTL aujourd'hui retiré à Nessa.
« Je serais aussi tenté de dire qu'il n'est pas inutile de remettre certaines pendules à l'heure. J'ai effectivement entendu sur les ondes que Jean-Paul Belmondo, en tournée en décembre 1999 à Brest, avait été victime d'un malaise sur scène, dont les séquelles le laisseront à jamais éloigné des planches (…).
Et bien non !
Si Jean Paul Belmondo a bien été hospitalisé à Brest en décembre 1999, alors qu'il jouait en tournée le Frédéric Lemaître d'Eric Emmanuel Schmitt, il ne le fut que 5 jours. Après quelques temps de repos, " Le magnifique " remonta sur les planches, même à l'étranger. Ainsi présentait-il la pièce en mars 2000 au théâtre St Denis de Montréal. Elle devait ensuite être jouée à Genève puis à Rabat.
Le terrible AVC qui mit vraiment KO " L'as des as " le toucha le 8 août 2001 à Lumio en Corse. Je suis bien placé pour le savoir, j’y étais ! Je passais mes congés dans une location, à quelques dizaines de mètres de la villa qu'il avait louée cette année-là (contrairement à ce qui fut écrit et rabâché, il n'était descendu ni chez Guy Bedos, ni chez Laëtitia Casta).
Et ses vacances étaient si discrètes que je n'ai pas tout de suite su qui emmenait l'hélico dépêché au pied de nos demeures.
Alerté par cet insolite balai, j'ai bien suivi le transfert de mon illustre voisin d'une civière à l'hélicoptère, mais ce n'est que lorsque celui-ci fut en l'air qu'un pompier de Calvi m'indiqua qui était ce passager gravement touché au coeur. Apprenant la gravité de son malaise, je n'ai même jamais regretté d'avoir (peut-être) raté une information que j'avais vécue en direct... Il n'empêche ! Bébel rentré sur le continent, il devait se battre encore 20 ans - avec succès - contre son handicap... ».
Gilbert Guizol