Monticello : si n’hè andatu « Jojo » Martini

La triste nouvelle s’est répandue rapidement ce matin à Monticello, son village, en Balagne mais aussi aux quatre coins de l’île : Jojo Martini personnage emblématique du village avait 80 ans. Homme très serviable, d’une grande gentillesse, il avait repris la suite de l’établissement A Pasturella, créé par ses parents en 1963, enseigne renommée de la région. Avec son épouse Michelle à force de labeur et de ténacité, au fil des années ils ont fait prospérer le commerce devenu un hôtel avec plus d’une douzaine de chambres très coquettes, un café et un restaurant recommandé par tous les critiques gastronomiques. Cet acharnement au travail lui avait valu de recevoir une distinction qui lui avait été remise lors d’une réception organisée en Mairie. Très attaché à son village, Jojo s’était même engagé en qualité de conseiller municipal aux côtés du maire honoraire Hyacinthe Mattei.
Ces dernières années il avait pu compter sur l’aide de ses enfants Marie-Madeleine et Stéphane pour donner un nouvel élan à l’établissement. Avec sa disparition un page de Monticello s’est tournée tout comme celle de la Pasturella qui sans lui ne sera jamais plus ce qu’elle était. Jojo se faisait un point d’honneur à ouvrir très tôt pour permettre aux locaux de venir boire le café et commenter l’actualité.
Sa dépouille a été ramenée de Bastia ce mercredi et déposée à la confrérie de Monticello. Ses obsèques seront célébrées ce vendredi à 17 heures en l’église paroissiale de Monticello.
En cette douloureuse circonstance, la rédaction de Stampa Paese présente à son épouse Michelle, sa fille Marie-Madeleine, cadre de santé au Centre Hospitalier Calvi-Balagneet conseillère municipale à Monticello, sa fille Sandra, son fils Stéphane, aujourd’hui gérant de la Pasturella, à ses petits-enfants, à ses arrière-petit-enfants et à toutes les personnes que ce deuil afflige ses sincères condoléances.
G.G