Le CRAB XV file en finale

Ce dimanche 23 avril au Stade Municipal de Lumio, c'était la fête du rugby, dans la plus pure des traditions. Comme d'habitude, rien n'a été oublié par les dirigeants et les joueurs. L'enjeu était très important puisqu’en effet pour cette demi-finale de R2. Et, le moins que l'on puisse dire, c'est que les Martelli, Orsini, Manicacci, Luchetti, Guerini, Fall, Delenne, Reyes, Naitaki, Corrazini  et autres n'étaient pas prêts à s'en laisser compter.

À l'arrivée, le score est là. 30 à 10. Et il se suffit à lui seul pour que notre XV puisse laisser éclater sa joie. Amers, les varois, évoqueront un arbitrage « Maison » pour expliquer leur défaite et leur déception. Pourtant, aujourd'hui, c'est bien le CRAB XV qui en voulait le plus et qui était le plus fort. Il retrouvera un autre club corse, Isula XV de Porto-Vecchio pour le titre de champion.

On l'a dit, tous souhaitent jouer cette finale au stade Armand-Cesari à Bastia. Le président de la Ligue Corse de Rugby, Jean-Simon Savelli, va sans aucun doute tout mettre en œuvre pour offrir à nos deux clubs ce joli cadeau. Date retenue : le dimanche 30 avril.

Que dire de cette demi-finale du jour, si ce n'est que de saluer cette victoire balanine. On retiendra que les balanins se sont installés pour faire la course en tête grâce à trois pénalités (3e, 15e et 35e min) signées Martelli, avant la réduction du score sur une pénalité du 15 varois.

Score à la mi-temps : 9 à 3.

Au retour des vestiaires, Beausset poussait mais se heurtait à un mur balanin. Finalement, après que le N°1 varois ait écopé d'un carton blanc, la garde sénégalaise composé d’Aziz Madiagne et Sougoufara partait pour un essai en coin, transformé par Martelli. À 16/3, la route de la victoire  se traçait. À la 66e mn, Orsini fixait deux joueurs adverses avant de servir Corrazini, puis Quentin Depechter à la conclusion. Martelli transformait. 30 à 3, ça sentait bon. Et ce n'est pas un essai transformé des visiteurs qui changera les choses. Cette victoire était là et bien là. La 3ème mi-temps s'annonçait caliente, caliente !

GILBERT GUIZOL