Le Sporting célèbre les 90 ans du stade Armand Cesari en tenant tête au leader bordelais
SC Bastia – Bordeaux 1-1 (0-0)
Stade Armand Cesari
Spectateurs: 11500
Arbitre : Nicolas Rainville
Buts : Van Den Kerkhof 91’ pour Bastia. Ihnatenko 83’ pour Bordeaux
Avertissements : Kaiboue 39’, Magri 53’ , Sainati 87’ pour Bastia. Ihnatenko 53’ pour Bordeaux
SC Bastia : Placide Tavares, Kaiboue , Guidi ( Sainati 72’), Ndiaye, Van den Kerkhof – Ducrocq (Robic 89’), Salles-Lamonge ( Camara 89’) , Vincent, Alfarela ,Magri ( Santelli 66’)
Bordeaux ; Poussin , Gregersen, Barbet, Nsimba, Michelin, Ihnatenko, Fransergio (Sissoko 71’)Rodriguez, Lacoux, Bakwa ( Elis 73’), Maja ( Badji 72’) , Davitshvili ( Depussay 84’)
Les turchini recevaient Bordeaux ce lundi soir pour le compte de la 12e journée de championnat de ligue 2 BKT. Après la déconvenue en Normandie le week-end dernier, les bleus espéraient renouer avec le succès à domicile en ce soir de fête.
En effet, u populu turchinu célébrait les 90 ans du stade Armand Cesari, le bastion du football corse qui a connu les plus belles gloires du football insulaire soufflait ses 90 bougies.
Pour ce faire, le club avait mis les petits plats dans les grands avec les inaugurations des 5 voies d’accès au stade. De plus, le peuple bleu avait mis en place un tifo avec une distribution de drapeaux, de confettis et de serpentins pour célébrer dans une ambiance de feu les 90 ans de ce lieu mythique.
Galvanisés par cette ambiance digne des grands soirs de ligue 1, les bastiais entamaient le match par le bon bout. La première tentative de la rencontre était à l'initiative d’Alfarela. À la 20ème minutes, Van den Kerkhof faisait la différence sur son côté avant de rentrer dans la surface, il était accroché par derrière par Nsimba et aurait pu obtenir un penalty mais Nicolas Rainville laissait le jeu se poursuivre, l’ancien luxembourgeois se battait pour centrer et obtenait un corner. Les turchini réalisait une bonne entame de match avec quelques alertes en contre mais sans gravité. Les hommes de Régis Brouard rendaient une belle copie sur cette première mi-temps et tenaient la dragée haute au troisième du championnat.
Van den Kerkhof au bout du suspens
Au retour des vestiaires, les 22 acteurs restaient inchangés et les bastiais se mettaient évidence avec un coup franc intéressant mais Ihnatenko intervenait juste devant Guidi. Alors que les bastiais étaient en phase offensive, Bordeaux récupérait le ballon mais Dume Guidi sortait le tacle parfait pour stopper immédiatement la contre attaque. Alfarela, encore lui, tentait sa chance, mais sa tentative manquait de puissance. Les bleus baissaient en régime et concédaient quelques occasions mais les centraux bastiais tenaient bon jusqu’à la 83e minute quand, sur un corner, Ihnatenko reprenait de la tête le cuir au premier poteau et devançait la timide sortie de Placide. Bastia ne méritait pas de s’incliner, les hommes du président Ferrandi donnaient tout jusqu’à la dernière seconde. Ndiaye obtenait un ultime coup franc à l’entrée de la surface de Poussin. Van den Kerkhof s’élançait pour frapper cette dernière tentative, les 11500 supporters retenaient leur souffle avant d’exploser de joie! Kevin Van den Kerkhof envoyait le ballon dans la lucarne bordelaise et offrait un point amplement au bout du suspens. Les 90 ans ne pouvait se fêter sur une défaite.
Les turchini tenaient tête au leader bordelais avec une très belle copie rendue ce lundi soir dans une ambiance exceptionnelle à Armand Cesari pour les 90 ans du stade. Un match référence pour les turchini avant un déplacement à Guingamp.
Le podium
- Van Den Kerkhof : Le piston bastiais s’est démultiplié en étant omniprésent sur son couloir offensivement et défensivement en pesant sur l’équipe bordelaise, de plus il offre le match nul aux siens avec un coup franc exceptionnel.
- Ducrocq : Une fois de plus le joueur prêté par le Racing Club de Lens a réalisé une très belle performance, en glanant des ballons avec de très bons tacles appuyés.
- Ndiaye : Le défenseur bastiais a bien tenu les attaquants bordelais en leur laissant peu d’espace à Maja et ses compères.
MARC-ANTOINE MUCCHIELLI