Les turchini sans trembler face à Annecy
Annecy - SC Bastia (0-1) 2-0
Buts : Taveres 33, Van Den Kerkhof
Avertissement : Ndiaye 26
Annecy ; Escales, Lajugie, Mouanga, Mendy, Testud , Pajot, Kashi, Demoncy ( Shamal 70’), Billemaz ( Rocchi 81’), Sahi ( Balde 61’), Bosetti ( Spano 68’)
SC Bastia Placide, Tavares ( Guidi 79’), Sainati ( Palun 83’) , Kaiboue , Ndiaye, Van den Kerkhof, Ducrocq , Vincent , Salles-Lamonge (Camara 84’), Alfarela, Robic (Magri 61’)
Les turchini se déplaçaient en Savoie ce samedi soir pour y affronter le promu Annecy. Les corses qui avaient enchaîné trois matchs sans défaite avant la trêve internationale, espéraient rester sur leur lancée. Ce déplacement allait être le premier d’une longue série avec 4 déplacements sur les 6 matchs restants avant une pause Coupe du Monde. Pour cette rencontre, Régis Brouard pouvait s’appuyer sur l’essentiel de son groupe, hormis Maguette Diongue touché à l’adducteur et Yohan Bai blessé à la cheville.
Les bleus étaient en place en ce début de rencontre et réalisaient une bonne entame, à la 10ème minute de jeu, Salles Lamonge lançait Alfarela dans la surface sur une passe astucieuse dans le dos du défenseur, l’attaquant bastiais tentait de trouver Robic dans la surface mais sa tentative était bien repoussée par Escales qui avait fermé la porte au centre du portugais.
Les locaux réagissaient peu à peu, à la 22 ème minute, les bleus subissaient la première chaude alerte sur les cages de Johnny Placide, Van Den Kerkhof se faisait piéger par le rebond, pas Arnaud Villemain qui surgissait en embuscade avant d'enchaîner avec une reprise de volée mais Placide avait vu juste. Les coéquipiers de Ndiaye, bien en place depuis le début de la rencontre, prenaient les devants à la demi-heure de jeu. Van Den Kerkhof centrait dans la surface pour Alfarela, à la lutte avec le portier adverse, mais Escales manquait complètement sa sortie et Dylan Tavares, qui avait bien suivi, venait pousser le ballon au fond des filets entre deux annéciens. Le cap verdien, souvent vu aux avant postes cette saison, débloquait son compteur but. Les corses avaient plus de maîtrise dans la possession face à des locaux trop pressés sur certaines actions.
Au retour des vestiaires, les acteurs restaient inchangés et les bleus continuaient sur leur lancée en restant en face défensivement, et laissaient le ballon à leurs adversaires qui ne se créaient pas d'actions franches pour autant. Miguel Alfarela jouait des mauvais tours à ses anciens coéquipiers avec des appels toujours tranchants. Les bleus, pas mis en danger, tentaient d’aller tuer le suspens à vingt minutes du terme, Alfarela Magri et Salles Lamonge multipliaient les offensives pour tenter de faire le break, à la 73ème minute Alfarela adressait un bon centre pour Magri qui reprenait de volée mais sa frappe heurtait le poteau. Les turchini géraient leur match, ce premier d’une longue série et se dirigeaient vers un succès important dans un mois d’octobre compliqué. Les bleus tuaient le suspens en fin de rencontre, Ducrocq se battait comme un lion pour récupérer le ballon au milieu de terrain avant de lancer en orbite Van Den Kerkhof qui se jouait avec aisance de la défense savoyarde et trompait Escales au premier poteau.
Les bleus s'imposent donc sans trembler à Annecy en enchaînant un quatrième match sans défaite avec une partie gérée de bout en bout par les turchini qui affirment leur solidité défensive retrouvée de ces derniers temps. Les turchini sont désormais 7ème au championnat avec 16 points
Podium
- Van den Kerkhof : Le piston bastiais a multiplié les aller-retour sur son couloir tout au long de la rencontre, n'hésitant pas comme à son habitude à se porter vers l'avant, à l'image du dernier but qui lui permet de débloquer son compteur but.
- Ducrocq : Le milieu de terrain prêté par le Racing Club de Lens, s'est battu comme un lion au milieu de terrain, très souvent sur les lignes de passe adverse, il a récupéré de nombreux ballons et gagné de nombreux duels.
- Tavares : Irrésistible sur son flanc gauche, à l'image du premier but, il a su être au bon endroit, il a souvent répété les courses lui aussi pour déstabiliser la défense adverse, de plus il n'a pas été, voir peu inquiété, sur son côté.
MARC-ANTOINE MUCCHIELLI