Sans caractère Borgo chute 4 buts à 2 contre Concarneau
FC Borgo 2 – 4 US Concarneau (1-3)
Complexe Paul Natali à Borgo
Spectateurs : environ 250
Arbitre : Taleb Ahmed
Buts : Doumbia 42’ ; Tattevin 91’ pour Borgo ; Gboho 3’ , Rabbillard 33’, Boutrah 44’ , Traoré 70’ pour Concarneau
Avertissements : Kerkour 20’ pour Borgo
Borgo : Barbet, Romany, Escartin, Hemans , Doumbia, Chevreuil (Duku 25’), Kerkour, Diarra (Guerret 46’), Ley (Cote 46’), Zahibo, Tattevin
Concarneau : Pattier, Jullioux, Sylla, Mannai ( Le Her 73, Lebeau, Rabillard (Georgen 79’) , Boutrah (Gopefenepej 65’) , Traore ( Paro 79), Etuin, Gboho , Sinquin
Les borgais avaient bien entamé le championnat avant de chuter par deux fois lors de leur deux dernières sorties, tout d’abord à domicile face à Orléans puis en déplacement à Dunkerque. Les corses voulaient repartir de l’avant dans leur complexe Paul Natali contre une belle équipe de Concarneau.
Les hommes d’Alexandre Torres se faisaient piéger à froid par les bretons dès la 2ème minute, les Thoniers prenaient les devants face à des borgais totalement absents. Dix minutes plus tard, les locaux allaient avoir un coup de chaud sur une action des visiteurs, mais une faute était signalée sur Barbet lors d’un duel avec l’attaquant breton, heureusement pour les rouges et noirs car la tête de l’attaquant adverse avait trouvé le chemin des filets. La première réaction Borgaise était à l’actif de Brian Chevreuil mais sa frappe était facilement captée par le gardien adverse. Rien n’allait pour les borgais durant cette première période, il y avait trop de déchets dans les transmissions et de largesses défensives. Les thoniers doublaient la mise à la demi-heure de jeu, au terme d’une domination nette et sans bavure. Les Borgais réduisaient la marge au tableau d’affichage sur un corner, le capitaine Doumbia marquait à la suite d’un cafouillage. Une réduction du score de courte durée car Concarneau, emmené par Amin Boutrah, l’ancien bastiais, en jambes en ce début de championnat, élu joueur du mois du championnat de National, partait en contre à toutes enjambées et inscrivait le troisième but.
À la pause les locaux étaient menés trois buts à un au terme d’une première mi-temps bien terne de la part des corses.
Au retour des vestiaires, Boutrah, encore lui, faisait tourner la tête à l’arrière garde corse, il passait même tout proche d’inscrire un doublé mais sa tentative trouvait le poteau de Barbet. La performance des hommes d’Alexandre Torres était inquiétante, ils n’arrivaient pas à enchaîner trois passes, aucune situation offensive à se mettre sous la dent. Défensivement, les borgais étaient totalement à côté de la plaque et se faisaient balader par les bretons sans faire preuve de caractère pour réagir. Les corses buvaient le calice jusqu'à la lie en encaissant un quatrième but sur un contre bien mené par les visiteurs, une fin de match bien pauvre où les joueurs de Stéphane le Mignan avaient le champ libre au milieu de terrain face à des Borgais fantomatiques. Les corses marquaient un second but malgré tout en toute fin de rencontre sur un très beau coup franc de Tattevin, une réduction du score anecdotique au vue de la piètre performance réalisée ce vendredi soir. Une minutes plus tard les borgais concédaient un penalty, mais repoussé par Barbet.
Un match et une soirée à oublier dans son intégralité, sans aucun allant, une passivité déconcertante de la part des corses qui devront afficher un tout autre visage pour espérer ne pas faire partie des six à descendre en fin de saison.
La réaction du coach :
“Le constat est clair, on est une petite équipe de N2, notre niveau destiné au départ. On se fait punir sur des erreurs que l’on ne devrait pas commettre à ce niveau là. Aujourd’hui, l’équipe ne correspond pas aux valeurs du club, ni aux valeurs que l’on souhaite mettre en place. C’est pas une question d’envie, c’est pourquoi on est là? Les joueurs doivent se demander pourquoi ils sont là. On va se mettre au travail à l’ancienne en mettant les papers boards de côté, mettre l’analyse de l’adversaire de côté, mettre de l’huile de coude et se regarder”.
Texte Marc-Antoine Mucchielli