La Corse, une zone fragile face au feu.

Des organismes impliqués

Comme dit précédemment, de nombreuses règles ont été mises en place et divers organismes s’occupent de les établir et de les faire respecter.
 

Les organismes en question sont :
- Les préfectures de Haute-Corse et de Corse-du-Sud
- Le SIS (Service d'incendie et de secours) 2A/2B
- L’ONF (Office National des Forêts)
- Les collectivités territoriales (mairies, Office de l’environnement de la Corse, Collectivité
de Corse)
 

C’est lors du Comité Départemental de Lutte contre les Incendies de Forêt (CDLIF) que toutes ces lois et règles sont décidées, après un retour du SDIS sur les évènements ayant eu lieu tout au long de l’année, et en fonction de cela, ils adaptent leurs positions.

Une régulation stricte

Quelques règles sont nécessaires et obligatoires pour assurer à la Corse une bonne préservation de son environnement :
- Du 15 juin au 30 septembre : Interdiction absolue d’allumer du feu à l’air libre.
- Brûlage des déchets verts interdit à l'année.
- Si situé à proximité d’une zone boisée, obligation de débroussailler dans un rayon de 50
mètre minimum.
- Restriction de constructions en fonction de la zone et du climat.

En parallèle de tout cela, il faut aussi avoir un acte écoresponsable en faisant attention aux déchets que nous jetons, car ils peuvent être facilement inflammables.

Le tourisme, un facteur des incendies en Corse

La Corse connaît chaque année de nombreux incendies, dont la grande majorité se produisent durant la saison estivale. Deux éléments clés expliquent cette tendance : d’une part, l’été concentre les conditions climatiques les plus propices aux feux (chaleur, sécheresse, vents), et d’autre part, les incendies sont majoritairement causés par des activités humaines. Parmi les causes les plus fréquentes, on retrouve les barbecues mal maîtrisés et les mégots de cigarettes jetés dans la nature. Or, ces actes sont souvent liés à la forte affluence touristique.

En effet, durant l’été, la population de l’île passe d’environ 360 000 habitants à près de 3,5 millions de personnes, ce qui augmente considérablement le risque d’incendie. En 2024, on a recensé 107 incendies entre juin et septembre, contre 85 sur le reste de l’année (d’octobre à mai). Ces chiffres montrent clairement que la période estivale est la plus propice aux incendies.Ainsi, si le tourisme est essentiel pour l’économie de la Corse, il devient essentiel de renforcer la sécurité en forêt ainsi que dans le reste de la Corse pour protéger sa biodiversité.

Jean-Simon Santarelli