Mardi 18 mai 2021

Audrey Dondero, psychopraticienne à Calenzana

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Audrey Dondero
Audrey, jeune femme de 38 ans a décidé de prendre un virage professionnel radical afin de s’épanouir dans un univers qui l’attirait depuis de nombreuses années: la psychologie. En 2017, elle intègre une école de formation privée sur Aix-en-Provence et décroche après 3 ans d’études une certification reconnue. Installée sur Calenzana, son cabinet accueille des patients de tout âge ayant besoin de soutien, d’accompagnement et d’encadrement selon les problématiques.

Audrey l’avoue, plus jeune, elle était déjà attirée par cet univers. Pourtant après l’obtention de son bac L, elle s’oriente vers des études de tourisme car quitter son île lui paraissait inconcevable à l’époque. Les débouchés étaient nombreux dans cette branche mais après des expériences dans l’hôtellerie, dans une agence de voyage ou dans le monde aéroportuaire, elle décide enfin à sauter le pas en 2017 pour s’orienter vers des études pour devenir psychopraticienne.

« Je cherchais un épanouissement, donner du sens à ma vie en choisissant ces études. Plus jeune, malgré l’envie, je n’étais pas prête à partir sur le continent suivre des études de psycho. Le tourisme me paraissait être une voie avec pas mal de débouchés mais au fil du temps, une certaine lassitude s’est installée. La saison est une période frénétique, qui parfois ne se conjugue pas bien avec la vie de maman. »

 

Une école privée et un diplôme reconnu

 

En 2017, elle intègre une école privée sur Aix-en-Provence afin de décrocher cette certification tant convoitée. Des études divisées en 3 cycles distincts qui englobent: la théorie, la mise en pratique et l’apprentissage des différentes thérapies en fonction des besoins du patient. Elle travaille dur tout en continuant à exercer son activité professionnelle.

Afin de ne pas se retrouver bloquée face à un patient dont la problématique ferait écho à son vécu, les élèves de cette école doivent aussi poursuivre une thérapie personnelle, pour mieux comprendre, appréhender et maîtriser les mécanismes.

« La formation est délivrée par une école privée qui possède un agrément et dont le certificat est reconnu. D’ailleurs mon employeur a participé au financement de cette formation, du fait de son agrément et de cette certification. Ce qui prouve le sérieux et la qualité de l’enseignement dispensé dans cette école. Après trois ans, on doit soumettre un mémoire qui valide notre formation et nous permet d’accéder au monde professionnel. »

 

Psychopraticien : mode d’emploi

 

C’est une relation d’aide et de confiance qui s’instaure entre Audrey et le patient. Le premier contact téléphonique, permet au patient d’expliquer sa problématique qui peut être d’ordre relationnel, dépendre d’un manque de confiance en soi, d’ordre réactionnel, suite à un deuil ou une séparation, où liée à une addiction.

C’est une aide personnalisée qui peut être proposée par un médecin, d’ailleurs Audrey n’hésite pas à proposer ses services en accompagnement car parfois le traitement chimique (anxiolytiques ou antidépresseurs) est utile lors de crise d’angoisse, mais peut masquer le fond du problème et faire office de béquille psychologique, empêchant le patient d’entamer un réel travail de fond sur lui-même.

« Si j’estime que je peux aider un patient après le premier rendez-vous téléphonique, nous nous rencontrons au cabinet où nous allons approfondir les besoins. Parfois les gens veulent une réponse rapide, parfois il faut faire un travail de fond, sur le long terme. J’explique mes méthodes et ma manière de fonctionner et nous élaborons ensemble la façon la plus adaptée en fonction des maux, des besoins et des attentes du patient. »

 

Ouverture du cabinet depuis l’été 2020

 

C’est un métier et une pratique basée sur la confiance, donc depuis l’ouverture du cabinet à l’été 2020, Audrey travaille grâce au bouche-à-oreille, parfois des professionnels de santé orientent des patients chez elles.

« Mes services s’adressent à tous les âges que l’on soit enfants, ados ou adultes. Je me suis installée en pleine pandémie donc cela ne me permet pas d’avoir énormément de recul. Ici, les gens sont pudiques, aiment la discrétion, faire le pas d’aller voir un professionnel pour se mettre à nu et parler de ses problèmes peut être compliqué. Mes collègues du continent sont confrontés à d’autres difficultés, comme une concurrence beaucoup plus importante. Je n’hésite pas à travailler en collaboration avec des médecins ou des psychothérapeutes, c’est un réel plaisir pour moi et le plus important reste le bien-être du patient et qu’il ressente de réelles améliorations. »

Texte François Colombani / Photos Kevin Guizol - Eyefinity Prod

Tel : 06 10 81 49 01   Mail : contact@audreydonderopsy.fr   

Site Internet : https://audreydonderopsy.fr/