Mardi 24 mai 2022

Des interpellations dans la région de Bastia et demande d'aménagement de peine rejetée pour Alain Ferrandi

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Plusieurs personnes, dont un mineur, ont été interpellées ce matin dans la région de Bastia pour être entendues dans le cadre des manifestations de soutien à Yvan Colonna qui se sont déroulées à Bastia le 13 mars et le 1er avril dernier. Dans le même temps, la cour d’appel de Paris a annoncé, ce jour avoir rejeté la demande d’aménagement de peine formulée par Alain Ferrandi, condamné à la perpétuité en 2003 pour sa participation à l’assassinat du préfet Erignac.

Le dimanche 13 mars, lors d'une nouvelle manifestation de soutien à Yvan Colonna, organisée à Bastia et suivie par des milliers de manifestants, une véritable guérilla urbaine avait donné lieu à des affrontements violents entre forces de l'ordre et manifestants. On devait déplorer 67 blessés parmi les policiers et les émeutiers.

Quelques jours plus tôt, le 9 mars, toujours à Bastia, une autre manifestation de soutien à Yvan Colonna dégénérait également, faisant là aussi plusieurs blessés dans les deux camps.

Enfin, le 1er avril, une nouvelle émeute à Bastia opposait force de l'ordre et manifestants.

Ce mardi 24 mai, en fin de matinée, dans le cadre de ces affaires, trois personnes, dont deux mineurs, ont été interpellées dans la région bastiaise, avant d'être placées en garde à vue au commissariat de Bastia. Le parquet confirmait que ces interpellations intervenaient dans le cadre de violences lors des ces manifestations de soutien à Yvan Colonna.

La cour d'appel de Paris rejette la demande de semi-liberté d'Alain Ferrandi

Dans le même temps, la cour d’appel de Paris a annoncé, ce mardi 24 mai, avoir « rejeté la demande d’aménagement de peine formulée par Alain Ferrandi », condamné à la perpétuité en 2003 pour sa participation à l’assassinat du préfet Erignac.

Sa demande portait sur une période de semi-liberté probatoire à la prison de Borgo où il est détenu. Cette demande avait été acceptée en première instance le 24 février dernier, avant que le Parquet National Anti Terroriste (PNAT) ne fasse appel.

Ces interpellations et cette décision de la cour d'appel de Paris ont été suivies de nombreuses réactions.

GG