Mercredi 13 avril 2022

Michel Amat, président du comité de tennis de l'isère

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Ancien président de la commission des conflits sportifs, au sein de la Fédération Française de Tennis, Michel Amat a depuis cédé son poste à Jean Gour, Directeur du Ladies Open International Calvi – Eaux de Zilia, et depuis ils sont devenus des amis. Aussi, rien de plus logique que de retrouver ce colosse dans les travées de ce Ladies Open.

Michel Amat est un personnage dans le milieu du tennis. Tout le monde le connaît et n'hésite pas à l'interpeller. Entre deux rencontres, il s'est arrêté un instant en salle de presse pour nous parler de ce Ladies Open, de ses rencontres et du tennis féminin.

« Ce Ladies Open Calvi – Eaux de Zilia n'est pas une première pour moi. J'étais en effet présent il y a 3 ans de ça. J'ai été président de la commission Fédérale des conflits sportifs. Lorsque j'ai été élu président du Comité de Tennis de l'Isère, cette fonction n'était pas compatible. Et c'est avec un grand plaisir que j'ai passé le relais à Jean Gour. Entre nous ça a matché de suite et nous sommes devenus des amis. Nos épouses aussi se connaissent bien. Au mois de septembre nous sommes venus passer quelques jours de vacances. Je suis vraiment conquis par cet endroit sublime » précise le président du Comité de l'Isère, avant de poursuivre et de donner son sentiment sur ce Ladies Open Calvi – Eaux de Zilia.

« Ce tournoi déjà est aussi relevé qu'un Open de 60 000$ que j'ai eu l'occasion de participer à l'organisation à Grenoble avec des filles de même niveau. Ce qui est Tip-Top, c'est l'organisation en elle-même. Jean Gour fait un travail remarquable. J'avais déjà été surpris lors de ma première visite mais là je dois avouer que l'on atteint les sommets, avec un Directeur comme Jean Gour à l'affût du moindre détail et qui sait motiver son monde. De plus, il a une équipe de bénévoles de folie. C'est un truc de malade. La première année, j'avais trouvé ça difficile, d'autant qu'il y avait une météo défavorable, avec beaucoup de pluie, empêchant les rencontres de se disputer dans de bonnes conditions. Là, je suis arrivé jeudi dernier et les conditions météorologiques étaient compliquées mais les prévisions pour la fin de semaine annonçaient du beau temps. Et c'est le cas aujourd'hui. De plus, nous assistons à des rencontres de bon niveau. Je suis d'autant plus content d'être là parce qu'il y a parmi les joueuses une fille que nous avons eu au club de Saint-Etienne-de-Geoirs à l'âge de 4/5 ans, Amandine Monnot qui est actuellement 950eme mondial mais qui fait actuellement de bon résultats et gagne dans les 300, 500 mondial. Elle a bénéficié d'une wild card de la Fédé et je suis très content de la retrouver ici avec ses parents ».

Michel Amat ne pouvait conclure sans donner son sentiment sur l'état de santé du tennis féminin que l'on dit moribond : « Le tennis féminin c'est un peu l'arlésienne. La Fédération essaie de motiver le tennis féminin qui est l'un des objectifs faisant partie d'un des 12 volets du plan national de développement, sous la mandature du président Gilles Moretton. On essaie vraiment de relancer le tennis féminin et de faire remonter les effectifs. Cette année, nous avons la chance que durant la pandémie, nous avons bien communiqué avec les clubs et nous sommes en train de remonter et j'espère qu'au niveau fédéral nous allons atteindre le chiffre d'un million de licenciés. Pour ce qui est de l'Isère nous devons avoisiner les 20 000 licenciés, ce qui était le cas il y a 8 ans ».

Michel Amat prolongera son séjour en Corse au-delà de ce Ladies Open. Sans doute pour se remettre des émotions à venir.

Gilbert Guizol