Opération ramassage des déchets sur la plage de la Marana

Ce dimanche 21 septembre, c’est pas moins d’une cinquantaine de personnes qui ont répondu présente à l’appel de Loïc Paris pour une opération de ramassage des déchets sur la plage de la Marana. Ce sont des opérations de plus en plus courantes, et malheureusement, de plus en plus indispensables.

« Je pense qu'on était une bonne cinquantaine, détaille Loic, entre les membres du Club Lucciana Athlétismu et des gens venus de leur propre chef, peut-être grâce à Facebook. Je suis vraiment content. »

Suite à cette première matinée de dépollution à l'initiative de Loic, il a pour projet en 2022 d'organiser d'autres matinées de ce type avec une dizaines d'écoles, notamment celles de Biguglia, Borgo, Furiani, Rutali et Lucciana.

« Pour moi c'est vraiment très récent, j'ai vraiment pris conscience il y a quelques mois avec l'association Mare Vivu. Avec les écoles, on va faire toutes les plages possibles et imaginables, et aussi les sentiers de montagne, car malheureusement les déchets qui sont en montagne vont se retrouver dans la mer. Le but c'est de les éduquer et de leur faire prendre conscience que tout ce qu'on va jeter dans la rue, dans les forêts, va ce retrouver dans la mer. »

Et plus largement, il souhaite que ces jeunes sensibilisent à leur tour leurs aînés

Une chaudière, un cumulus...

La mairie de Lucciana et la communauté de communes de Marana-Golo leur ont mis à disposition le matériel nécessaire, comme les sacs poubelles, les gants et les containers.

Un gros volume de déchets de tous types ont été ramassé à l'issu de cette matinée, « On à pas pu peser, mais en volume c'est énorme, on à une chaudière, un cumulus, des pneus, invraisemblable »

Des objets parfois improbables, apportés par la mer ou abandonnés là par incivisme.

Si l'organisateur remercie les collectivités pour la mise à disposition des containers, il regrette qu'il y en ai pas tout au long de l'année aux abords des espaces naturels, afin de diminuer les déchets sur les plages.    

Texte & Photos : Angèle Ricciardi