Samedi 30 juillet 2022

Réunion citoyenne à Lumiu avec Xavier Bertrand

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Xavier Bertrand
Au cours de sa traditionnelle rencontre avec ses amis et sympathisants au Clos Culombu ce samedi à Lumiu, le président de la Région des Hauts de France a confirmé ce qu'il a annoncé vendredi dans les médias nationaux avec la création de son propre parti : « Nous France » qui sera officialisé le 1er octobre à Saint-Quentin.

C'est devenu une tradition depuis plusieurs années, Xavier Bertrand, Président de la Région des Hauts de France, candidat malheureux de la primaire de droite pour l'élection présidentielle de 2022, profite de ses vacances en Balagne pour convier chez son ami Etienne Suzzoni, maire de Lumio, amis et sympathisants à une rencontre citoyenne.

Celle-ci s'est déroulée, ce samedi à 18h30, en plein air, au Clos Culombu à Lumiu. Plus d'une centaine de personnes (locaux et vacanciers) ont répondu à cette invitation. Etienne Suzzoni a pris la parole pour souhaiter à tous la bienvenue et dire combien il avait plaisir chaque année à accueillir son ami Xavier Bertrand, et voir ensemble l'avenir, à l'horizon 2027, n'hésitant pas au passage à égratigner sa famille politique «plus prompt à faire des crocs en jambe que la courte échelle» avant de conclure : «la valeur des gens qui sont là à plus d'importance que le nombre».

Xavier Bertrand prenait à son tour le micro pour dire «combien cette tradition avait du bon, ici au Clos Culombu, chez Etienne, que je remercie très sincèrement. C'est vrai que c'est une année où les rendez-vous électoraux sont très très loin. Pourtant, vous êtes là et ce malgré le manque d'enjeux politiques. Au final, sans doute pour parler du pays, des perspectives, partager les inquiétudes, les espoirs . Si nous avons pris l'habitude depuis des années et des années de nous retrouver ici au Clos, c'est pour vous parler à cœur ouvert et répondre à vos questions».

Il n'y a pas eu de campagne pour l'élection présidentielle, ni pour les élections législatives 

Le Président des Hauts de France rappelait ensuite que son cœur était avant tout Balanin, avant de dire où il en était, d'expliquer où il voulait aller et pourquoi. Il insistait également sur cette nécessité à échanger. «Je suis là pour vous écouter et tout entendre, sur cette année passée et bien d'autres questions sur les priorités pour notre pays, sur la situation politique depuis ces dernières  élections législatives, avec notamment le sénateur Olivier Henot à mes côtés. Si vous avez aussi des questions sur les perspectives pour la Corse, sur les évolutions institutionnelles de celle-ci, sur le développement économique et social, je suis à votre entière disposition pour pouvoir intervenir».

Xavier Bertrand rentrait dans le vif du sujet en demandant quelles étaient les priorités des priorités pour notre Pays en ajoutant : «Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette élection présidentielle, comme celle des législatives n'ont pas été dans les occasions de rentrer dans les priorités, si tenté qu'il y ait eu une campagne à proprement parler. Le Président de la République a été élu pour 5 ans, avec toutes les prérogatives d'un Président de la République, mais c'est vrai aussi que cette campagne présidentielle et ces législatives ont été si particulières, qu'on a tout de même le sentiment que nombre de questions n'ont même pas été abordées. Moi, j'aimerais savoir ce qui est essentiel, pour vous, pour vos enfants, pour les 5 ans et les 10 ans qui viennent. Quelles sont les priorités sur lesquelles nous devons travailler ; quelles sont les priorités auxquelles je dois m'atteler, quelles sont les priorités auxquelles je dois m'atteler avec mon mouvement que je lancerai le 1er octobre à Saint-Quentin, quelles sont les priorités que l'on doit prendre à bras le corps ?»

Xavier Bertrand livrait ensuite sa propre analyse de cette élection présidentielle si particulière, avec notamment la Guerre en Ukraine, avant de parler d'immobilisme à éviter à tout prix.

Enfin, à une question posée sur les raisons de son échec dans la course à l'élection présidentielle, le Président des Hauts de France s'expliquait sans langue de bois. Les échanges se poursuivaient, avant que tous se retrouvent pour le verre de l'amitié.

Gilbert Guizol