13ème édition du concours Oliu di Corsica
Le jury remarque alors par sa sélection, l’exigence, l’excellence. La Conca d’Oru et la Costa Verde misent à l’honneur.
Au bout d’une matinée pleine de délibération, le jury a pris sa décision.
5 primés, 2 pour la récolte à l’ancienne et 3 sur l’arbre.
Pour la récolte à l’ancienne :
Or : Sarl Moulin de Prunete. Rioli & Fils. Cervioni
Argent : Pascal Ceccarelli. Tirolo (Levie).
Pour la récolte sur l’arbre :
Or : Olivier Morati. San Petru di Tenda
Argent : Sarl Moulin de Prunete. Rioli & Fils. Cervioni
Bronze : Domaine Terra d’Oru, Charles Rugani. Oletta
2 Catégories distinctes
Jean Marc Rocchi, membre du jury et organisateur de la Fiera di l’alivu, présente ces deux classifications qui détient des typicités bien précises.
D’un côté, la récolte sur l’arbre, faîtes essentiellement à l’aide de moyens mécaniques où comme son nom l’indique les fruits sont encore sur l’arbre. Ici, « l’huile présentera plus d’ardence, plus d’amertume et plus fruitée qui tend vers le vert ».
Quant à elle, la récolte à l’ancienne se fait à la main, une fois que le fruit, mature, tombe dans de grands filets préalablement étendus sous l’olivier. On privilégie cette récolte si le produit final que l’on souhaite obtenir doit être plus doux, « qui tend vers le fruit sec, le foin sec ».
Si aujourd’hui, la production insulaire choisi le plus souvent d’utiliser des méthodes de récolte sur l’arbre, le syndicat tient à distinguer et valoriser aussi la récolte à l’ancienne, Louis Cesari vice-président du syndicat interprofessionnel des oléiculteurs de l’explique très bien, « on peut très bien avoir dans une cuisine, 2 huiles d’olives corses, conformes aux traditions d’élaboration, aux variétés locales mais avec une dégustation et une utilisation culinaire bien différente. C’est l’objectif de ce concours ».
Texte et photos Jean Colonna
